Armes à feu

Fusils d’infanterie

MODELE 1717. – Canon rond de 44 pouces (1m,191); un seul pan supérieur, finissant à 126 mil. De la bouche ; 4 tenons brasés sous le canon, pour le fixer sur le bois au moyen de goupilles. Guidon en fer servant de tenon de baïonnette. Platine carrée. Bassinet en fer avec garde-feu ; le derrière du corps terminé en ovale ; le trou de la grande vis, percé entre le devant du corps et le ressort de batterie. Bride formant rosette sous les vis de batterie et de ressort de batterie. Chien en col de cygne ; tête de vis de chien, fendue seulement. Baïonnette à douille, à deux fentes, sans pontet ni virole ; lame de 14 pouces (379 mil.), triangulaire, non évidée. 3 porte-baguette maintenus par des goupilles. Grenadière. Capuche au bout du fût. Pour battants, 2 anneaux soudés, placés sur le côté gauche de l’arme, l’un à la grenadière , l’autre à un piton dont on aperçoit la rivure dans le logement de la platine. Le devant de la plaque de couche, très allongé, maintenu par une goupille. Toutes les têtes de vis, rondes. Baguette en bois.

MODELE 1728. – Canon sans tenon. Le trou de la grande vis, percé entre les branches du ressort de batterie. Bride, formant rosette pour les deux vis de batterie et de ressort de batterie, supprimée. Bassinet avec bride formant rosette sous la vis de batterie. Capuche remplacée par un embouchoir à deux bandes Avec entonnoir, maintenu sur le bois par un ressort. Capucine à bec. Porte-baguette, supprimé. Tête de baguette, renforcée par une douille.

MODELE 1746. – Canon à 8 pans longs. Le derrière de la platine terminé en pointe. Bride de bassinet, supprimée. Baïonnette à douille à 3 fentes et à lame évidée. Baguette en fer, à tête de clou. Pas de ressort de baguette. Fût sans embases pour les boucles ; la grenadière et la capucine ne tiennent que par le frottement.

MODELE 1754. – Canon comme le précédent. Bride de bassinet, rétablie. Battants sous le fût . Anneaux ronds fixés, l’un à la grenadière, l’autre à la sous-garde, par un pivot. Embouchoir, plus long. Grenadière maintenue sur le bois par un ressort.

MODELE 1763. – Canon rond de 42 pouces (1m, 137) avec deux petits pans latéraux pour aider à mettre la culasse. Calibre de 7 lignes 9 points (17 mil.,5). Lumière cylindrique. Bouton à encoche pour éviter que le bout du bouton ne bouche l’orifice intérieur de la lumière. Platine carrée. Bassinet en fer à bride avec garde-feu. Batterie à 2 retroussis, l’un au pied de la batterie, l’autre au haut de sa face. Chien à gorge avec espalet. Tête de vis de chien, percée. Petites vis ayant la tête à section rectangulaire ; grande vis à tête ronde. Ressorts de capucine et de grenadière. Ressort de baguette, fixé à l’embouchoir sur la bande inférieure duquel est un guidon en laiton. Sous-garde formée d’un pontet qui s’étend en avant et en arrière et d’une pièce de détente maintenue sous le pontet ; elle est traversée par la détente et reçoit le bout de la vis de culasse. Les battants sont des anneaux plats, soudés; celui de sous-garde traverse l’œil de devant du pontet. Le taquet de la baguette est une plaque de fer, enfoncée dans le bois, perpendiculaire au canal et cachée sous la pièce de détente. La plaque de couche, raccourcie sur le devant, n’a plus de goupille. La baguette a une tête d ‘acier en poire; le reste en fer. Baïonnette à virole basse, à douille, à une seule fente; lame de 14 pouces (379 mil. ).

MODELE 1766. – Ressort de baguette, fixé au tonnerre du canon. Baguette, toute en acier, à tête de clou. Baïonnette à ressort.

MODELE 1768. – Le pivot de sous-garde est une pièce séparée qui traverse le devant du pontet et la pièce de détente. – Anneaux plats, remplacés par des battants soudés, en anse de panier; celui de sous-garde traverse le pivot. Baïonnette à virole.

MODELE 1770. – Platine demi-ronde. – Embouchoir, grenadière, capucine, garnitures, plus forts que précédemment. – Ressort de baguette, à la capucine. – Taquet faisant partie de la pièce de détente.

MODELE 1771. – Taquet de la pièce de détente, supprimé. – Monture en gigue, c’est-à-dire avec un renfort convexe à la poignée, en dessous.

MODELE 1773. – Ressort de baguette, tenant au canon. – Il y a, du même modèle, un fusil des Cent-Suisses dont les garnitures sont en laiton.

MODELE 1774. – Trousse de batterie, remplacée par un talon coupé carrément. – Ressort de baguette, remis à la capucine. – Baïonnette sans virole, à bourrelet, maintenue par un ressort à griffe fixé au canon. Baguette, en acier, à tête en poire.

MODELE 1776 ( marqué 1777) . – Canon à 5 pans courts; longueur, 42 pouces (l m,137) ; calibre de 7 lignes 9 points (17mil.,5) ; balle de 18 à la livre (27gr,175). Lumière cylindrique, percée de bas en haut dans le milieu du pan, pour que le crachement plonge dans le bassinet. – Tenon taraudé pour la vis d’embouchoir. – Bouton de culasse à encoche. Corps de platine se terminant en pointe arrondie à la queue. Bassinet, en laiton, sans garde-feu; le plan incliné en avant. – Batterie à retroussis et à talon, à dos arrondi; face de batterie, étroite et très pentée, plus large en haut qu’en bas ; la trousse, droite et arrondie par dessus, s’appuie carrément sur le ressort. Crête de chien, droite. Embouchoir portant le guidon en laiton et le ressort de baguette; il est fixé sur le bois par une vis. – Grenadière à vis. Capucine, à bec carré, maintenue par un ressort à crochet. La pièce de détente, prolongée en avant et en arrière, prend le nom d’écusson. Taquet, remis sur l’écusson. Pontet à bascule et à petite feuille. Pivot de battant, traversant la petite feuille et l’écusson. Plaque de couche, plane en dessous et ployée à angle droit. Baïonnette à trois fentes et à virole ; lame moins large; longueur de 14 pouces (379 mil.). Toutes les vis, à tête plate, excepté les vis à bois et la vis de culasse, arrondies en goutte de suif. Monture légèrement en gigue.

MODELE 1777 (corrigé en l’an IX). Plus de tenon au canon pour l’embouchoir. – Retroussis de la batterie, supprimé. Vis d’embouchoir et de grenadière, supprimées et remplacées par des ressorts à crochet. Battants à rosette, fixés par des rivets. Ressort de baguette, en feuille de sauge, incrusté dans le bois et maintenu par une goupille. Tête de la vis de cu1asse, fraisée en cône, en dessous. – Longueur et poids du fusil: 1 m, 529 et 4k,375. Baïonnette à 3 fentes et à virole, coude rond; talon terminé par des angles; le pontet de la virole n’est pas dégagé de chaque côté, ce qui rend plus délicate l’opération d’ouvrir la virole. Longueur de la lame de la baïonnette, 15 pouces ( 406 mil. ) ; poids, sans fourreau, 0k,329 ; fourreau, en peau de vache, avec bout en fer.

MODELE 1816. – Longueur du canon d’infanterie, 42 pouces (1m,137); de voltigeur, 38 pouces (1m.029). Lumière tronconique un peu inclinée pour plonger dans le bassinet. – Bouton de culasse sans encoche. Bassinet avec garde-feu ; le plan de l’entablement, horizontal et passant par le centre de la lumière. Batterie sans retroussis ; la table évidée, plus large et moins pentée qu’au modèle 1777. Vis et tête de chien, raccourcies. Écusson, à ailettes, portant la détente. Goupille de battant de sous-garde, conique, à tête ronde entrant du côté de la platine. Arêtes des têtes de vis et des garnitures, arrondies. Canal de baguette, élargi pour donner de la résonnance. Longueur sans baïonnette, du fusil d’infanterie, 1 m,529 ; de voltigeur, 1 m,421. Poids sans baïonnette, 4k,306 et 4k,218.

MODELE 1822. – Calibre de réception, 17mil,5 ; de rebut en manufacture, 18 mil. ; canon d’infanterie, de 40 pouces ( 1 m,083) ; de voltigeur, de 38 pouces (1 m,029). Lumière tronconique; l’ouverture extérieure est diminuée. Fraisure du bassinet, plus profonde; l’entablement couvre la lumière de 0mil,7 . Batterie à retroussis. Goupille de battant de sous-garde, entrant du côté du porte-vis, ayant sa tête en crochet cachée sous le porte-vis. Garnitures allégées et réduites à 1 mil,5 d’épaisseur; guidon en laiton sur l’embouchoir; pas de hausse. – Longueur sans baïonnette, du fusil d’infanterie, 1 m,471 ; de voltigeur, 1 m,417 . Poids sans baïonnette, 4k,355 et 4k,245. Baïonnette modèle 1822, à 3 fentes et à virole; lame triangulaire; coude rond; talon terminé par des angles; pontet de virole, sans dégagements. Longueur de la lame, 17 pouces ( 460 mil. ) ; poids, sans fourreau, 0k,327. Fourreau en cuir de vache, noirci et ciré, employé la fleur en dedans, cousu à plats joints; entrée garnie d’un collet en buffle; tirant en buffle; bout, en cuivre laminé, enveloppant l’extrémité du fourreau et attaché par 3 épingles. de fil de laiton. Les différences relatives à la platine, à la lumière et à la goupille, qui distinguent le modèle 1822 du modèle 1816, se remarquent sur les autres armes à feu des mêmes modèles. L’acier a été employé au lieu de fer dans la fabrication des pièces suivantes: vis de chien, noix et gâchette (1826) ; grandes et petites vis de platine, vis de culasse et vis de détente (1833), détente (1841), bride de noix (1847). Les fusils modèle 1816 ont reçu le bassinet relevé et une goupille à crochet, maintenue par le porte-vis, ce qui a constitué le modèle 1816 corrigé.

MODELE 1840 (à percussion). – Longueur du canon d’infanterie, 1 m,057 ; de voltigeur, 1 mètre. Guidon avec embase en fer sur le canon. Culasse à chambre dont les pans sont déterminés par ceux du canon; le bouton se visse à droite; cheminée vissée sur la culasse; hausse fixée à queue d’aronde, cran de mire en embrasure. Longueur, sans baïonnette, du fusil d’infanterie, 1 m,445 ; de voltigeur, 1 m,388. Platine modèle 1840 (à chaînette). Comprend 10 pièces: corps de platine, chien, noix, bride de noix, ressort, chaînette, gâchette et 3 vis. Le talon de la noix se meut en dehors des deux cylindres de la bride. Corps de platine, chien et bride de noix, en fer et trempés en paquet; les autres pièces, en acier, trempées à la volée. La platine modèle 1840 est commune à plusieurs autres armes; il y a seulement de légères différences dans la longueur et le diamètre de la tête du chien, suivant la mise en bois du corps de platine et la position de la cheminée sur le canon. On distingue les fusils modèle 1840 de la 1re et de la 2e fabrication. Le fusil modèle 1840 n’a jamais été mis en service; celui de la 2e fabrication porte sur la queue de culasse l’indication : Modèle 1840 N. Les canons ont les dimensions extérieures des canons modèle 1842 et le calibre de 18 mil. Un premier système de transformation à percussion, adopté en 1840, pour le fusil d’infanterie modèle 1822, consistait à raccourcir le canon de 26 mil., en le coupant au tonnerre, dans les commencements, et, plus tard, à la bouche, et à lui adapter une culasse à chambre. Quelques fusils ont été ainsi transformés. Un certain nombre de fusils neufs ont été fabriqués d’après ce système de transformation sous le nom de Fusil modèle 1822 modifié.

MODELE 1822 TRANSFORMÉ. – Le deuxième système de transformation, adopté en 1841, ne change pas les dimensions extérieures du canon. Calibre de réception, 18 mil. ; de rebut en manufacture, 18 mil,4; de rebut en service, 18 mil,5. Ancienne lumière, bouchée avec un grain en fer; grain en acier, vissé dans le tonnerre, à masselotte sphérique, en retraite sur le pan latéral droit. Guidon (fer), remis sur le canon. Hausse fixée à queue d’aronde sur la queue de culasse; cran de mire en embrasure. Platine modèle 1822 transformée à percussion. Comprend 12 pièces: le corps, le chien, la noix (3 crans), la bride de noix, la gâchette, le grand ressort, le ressort de gâchette et à vis. La transformation consiste à boucher les trous des vis de la batterie, de son ressort et du pivot; fixer la pièce de bassinet avec la vis de bassinet, remplacer le chien à silex par un chien à percussion; faire un cran de sûreté à la noix. Monture. Oreilles et arêtes saillantes, arrondies à hauteur de la tranche du tonnerre. Bois dégagé sous l’embouchoir, pour que cette pièce puisse passer sur le nouveau guidon.

MODELE 1842. – Calibre de réception, 18 mil. ; de rebut en manufacture, 18 mi1,5. Longueur du canon d’infanterie, 1 m,083 ; de voltigeur, 1 m,029. Masselotte en acier, soudée sur le tonnerre, arasant le pan latéral droit ; lumière cylindrique. Le bouton de culasse se visse à gauche. Hausse fixe, enlevée de forge, droite à sa partie supérieure; cran de mire en embrasure. Longueur, sans baïonnette, du fusil d’infanterie, 1 m,477 ; de voltigeur, 1 m,423. Poids, sans baïonnette, 4k,330 et 4k,230. Garnitures. La partie postérieure du pontet est ronde. Platine modèle 1840. – Baïonnette modèle 1822.

MODELE 1842, MODIFICATION DE 1847. – Diffère du modèle 1842 pur par la platine et la baïonnette. Platine modèle 1847. Diffère de la platine modèle 1840 par la position du talon de la noix et par l’écartement plus considérable des deux cylindres de la bride; le talon de la noix se meut entre les deux cylindres. Baïonnette modèle 1847. Diffère de la baïonnette modèle 1822 Par le coude qui est plus court, plus fort et ovale, au lieu d’être rond. Les côtés sont plus arrondis; les angles du talon sont supprimés. Le pontet de la virole est dégagé de chaque côté, ce qui rend plus facile l’opération d’ouvrir la virole. Poids de la baïonnette, sans fourreau, 0k,340.

MODELE 1853. – Calibre, 17mil,8. Masselotte soudée sur le tonnerre, en saillie sur le pan latéral droit. Le bouton de culasse se visse à gauche. Longueur, sans baïonnette, du fusil d’infanterie, 1 m,477 ; de voltigeur, 1 m,423. – Poids, sans baïonnette, 4k,390 et 4k,340. Platine modèle 185. N’est autre chose que la platine modèle 1847, dont le chien est ramené à droite et raccourci. Baïonnette modèle 1847. Nota: Les canons de rechange des armes à silex transformées (modèles 1816 et 1822) se fabriquent au calibre et aux dimensions extérieures des canons des armes similaires des modèles 1842 ou 1853. Ils ont une masselotte soudée sur le tonnerre, au lieu d’un grain vissé. La culasse seule reste du modèle primitif, à cause de la monture; mais la hausse est réservée de forge. Pour distinguer ces canons de ceux des modèles 1842, on grave sur le pan intermédiaire gauche l’indication: C. de 18. N., et la queue de culasse porte l’indication du modèle primitif de l’arme à silex, suivie d’un T (transformé). Pour les remplacements, on substitue aux pièces modèle 1822 pur: un corps de platine sans pièce de bassinet, dont le rempart est prolongé jusqu’à la bouterolle ; une noix sans cran de repos; un bois sans joue à crosse ; une baïonnette modèle 1847. Quand un canon modèle 1842 doit être remplacé, on lui substitue un canon modèle 1853 garni de sa culasse; on modifie convenablement le chien en ramenant la tête à droite et en diminuant sa longueur et le fusil devient du modèle 1853. Les baïonnettes, dont les douilles sont alésées au diamètre des canons de fusils modèles 1853 et 1842, sont marquées d’un N sur la douille.

MODELE 1854, DIT DE LA GARDE IMPÉRIALE. – Ne diffère du modèle 1853, que par les rayures, la hausse et l’évidement de la baguette. 4 rayures hélicoïdales, tournant de gauche à droite; pas, de 2 mètres; profondeur progressive du tonnerre à la bouche (0 mil,5 à 0 mil,1). Hausse plus haute que celle du modèle 1853, arrondie à sa partie supérieure; le fond du cran de mire est rond. Le dessus de la tête de baguette, en poire, est plan au lieu d’être convexe, et évidé au milieu, en forme de calotte sphérique. Longueur, sans baïonnette, du fusil de grenadier, 1 m,477 ; de voltigeur, 1 m,423.-Poids, sans baïonnette, 4ki1,310 et 4ki1,240.

MODELE 1857. – Ne diffère du fusil de voltigeur modèle 1854 que par les rayures et la baguette; 4 rayures hélicoïdales tournant de gauche à droite ; pas, de 2 mètres; profondeur uniforme de 0 mil,2. Baguette à tête dite en forme de clou. Poids du fusil, sans baïonnette, 4ki1,255.

MODELE 1822, TRANSFORME BIS (transformation de 1857). – La transformation, adoptée en 1857, consiste à appliquer aux armes lisses des modèles antérieurs, les rayures du modèle 1857 et à modifier convenablement la hausse et la baguette. En outre, tous les fusils d’infanterie ou de grenadier ainsi modifiés ont été ramenés à une longueur unique, 1 m,423 , qui est celle les anciens fusils de voltigeur et du fusil modèle 1857 ; il a fallu par suite couper le canon, déplacer et rebraser le tenon et le guidon, refaire l’extrémité du fût, déplacer le ressort d’embouchoir et boucher l’ancien trou de goupille. Pour compenser la réduction de longueur du canon, on adopta en principe une baïonnette de 510 mil. (au lieu de 460 mil.), dont le modèle n’était point encore définitivement arrêté. On désigne par la dénomination de fusils d’infanterie transformés bis, les fusils modèles 1816 et 1822 déjà transformés à percussion et que l’on a de nouveau transformés en fusils rayés. Les fusils modèle 1840, ou 1842, ou 1853 rayés sont dénommés, Fusils modèle 1840, ou 1842, ou 1853 transformés. Les fusils modèle 1854 conservent leur ancienne dénomination tant qu’ils ont un canon rayé progressivement; mais si, par remplacement, ils ont reçu un canon rayé uniformément à 0 mil,2 de profondeur, ils deviennent modèle 1857. Les fusils d’infanterie modèle 1842 ou de grenadier modèle 1854, ont reçu les mêmes dénominations que les fusils de voltigeur transformés, malgré la position de la grenadière, car cette disparate devait être corrigée dès le premier remplacement de la monture. En 1859, une hausse à lamelles fut adoptée pour les fusils d’infanterie modèle 1840 transformés et les fusils d’infanterie transformés bis. Pied brasé sur le tonnerre; ressort à griffe agissant sur 2 lamelles à talon; petite lamelle pour les distances de 200 et 400 mètres; grande lamelle pour la distance de 600 mètres; crans de mire arrondis. A la même époque, on adopta une capucine-hausse pour les fusils d’infanterie modèle 1842 transformés. Deux lamelles fixées à la capucine par une charnière; petite lamelle pour la distance de 400 mètres; grande lamelle pour la distance de 600 mètres ; crans de mire arrondis ; pas de ressort de hausse.

MODELE 1867. – (ancien fusil d’infanterie modèle 1857) Canon, 17 mil,8; 4 rayures tournant de gauche à droite. Hausse mobile, sans curseur, coudée à angle droit et portant trois crans de mire pour les distances de 200, 400 et 600 mètres. Le canon porte un tenon de baïonnette. Les garnitures comprennent trois boucles, l’embouchoir, la grenadière et la capucine; on attache la bretelle à un battant de grenadière et à un battant de sous-garde. Longueur de l’arme sans baïonnette, 1432 mil., de la lame de baïonnette, 510 mil. Poids de l’arme sans baïonnette, 4 kil,435; de la baïonnette, 350 gr.; du fourreau de la baïonnette, 110 gr. Culasse mobile à bloc du genre « tabatière » : Il existe deux types de culasse mobile modèle 1867.

Type n° 1: Le bloc, l’axe du bloc, le ressort à boudin de bloc, la vis-arrêtoir de l’axe de bloc; le percuteur, le ressort à boudin de percuteur, la vis-arrêtoir de percuteur, le bouton-arrêt, le ressort à boudin de bouton-arrêt et la vis-bouchon; l’extracteur.

Type n° 2: Semblable au précédant, sauf qu’il n’y a ni vis-arrêtoir d’axe de bloc, ni vis arrêtoir de percuteur, ni bouton-arrêt; les fonctions de ces deux dernières pièces sont remplies par un fermoir ou ressort à deux branches en forme de V qui est fixé au bloc.

MODELE 1866. – Longueur totale de 1305 mil., canon de 820 mil., calibre 11 mil.. Hausse à curseur graduée de 200 à 1200 m, portée à 1600 m en 1872 (rallonge). Monture noyer. Garnitures. Embouchoir, grenadière, sous garde, pièce de détente, battant de crosse, plaque de couche en fer. Finition poli blanc. Baguette métallique de nettoyage. Aucune des pièces de l’arme n’est bronzée. La baguette n’est pas vissée; elle est maintenue par l’embouchoir. Marquages. Le pan intermédiaire gauche de la boîte de culasse porte, à la suite de l’indication de la manufacture, la désignation : MLE 1866. Pour les poinçons et estampilles, comme au modèle 1874, sauf que les lettres de série sont en caractères romains; parmi les pièces de la culasse mobile, le cylindre proprement dit et le chien portent seuls le numéro de l’arme et la lettre de série (A, B, C, Châtellerault; D, E, Mutzig; F, G, H,J,K,I,M,N,P,Q, Saint-Etienne; R,S,T, Tulle; U,V, fabrication de l’industrie privée (Cahen-Lyon) ; X, commission d’armement de 1870-1871; Z, sabres-baïonnettes isolés). Sabre-baïonnette MLE 1866, longueur 710 mil., lame 573 mil., fourreau en acier poli blanc. Numéro matricule sur la croisière et le fourreau.

MODELE 1874. – Canon avec hausse à curseur graduée de 200 à 1800 m, monture en noyer d’une seule pièce. Garnitures : embouchoir, grenadière, sous garde, pièce de détente, battant de grosse, plaque de couche en fer. Finition bronzée noir de guerre sauf plaque de couche, culasse mobile, baguette, pontet, détente et battant poli blanc. Longueur totale de 1305 mil., canon 820 mil., calibre 11 mm, capacité un coup, poids 4 kil,200. Canon avec hausse à curseur graduée de 200 à 1800 m, monture en noyer d’une seule pièce. Garnitures : embouchoir, grenadière, sous garde, pièce de détente, battant de grosse, plaque de couche en fer. Accessoires : baguette de nettoyage en fer se vissant dans un taquet écrou qui porte la feuille antérieure du pontet. Fente transversale pour l’introduction d’une lame tournevis. Trou fraisé sur la partie supérieure de la tête destiné à l’appui de la pointe du percuteur lors du démontage de la culasse mobile. Marquages. Côté gauche de la boite culasse : Manufacture Mle 1874 ; sur le pan droit du canon : année de sortie plus initiales de la manufacture ; sur le pan gauche poinçon des contrôleurs ; sur la joue de crosse : estampille en buis ; numéro de matricule complet sur crosse, culasse mobile, canon, baguette directrice de baïonnette. Epée-baïonnette. Longueur 658 mil., lame 522 mil., fourreau de tôle. Marquages. Sur la partie supérieure de la lame Manufacture plus mois et année de fabrication, numéro de matricule sur la croisière et le fourreau.

MODELE 1866-1874.- Lors de la transformation, le sabre-baïonnette modèle 1866 est remplacé par une épée-baïonnette modèle 1874; il existe toutefois plusieurs différences entre les deux armes. Le canon du fusil modèle 1866-1874 est tubé à l’emplacement de l’ancienne chambre du fusil modèle 1866; le tube a la forme d’un tronc de cône et porte deux ailettes à la partie postérieure; le calibre du tube est de 11 mil. les rayures ne sont pas prolongées dans le tube. La hausse diffère de celle du fusil modèle 1874 : le pied n’est pas arrondi à l’avant et porte deux saillies latérales embrassant la planche couchée; le ressort n’a pas d’épaulement ; la planche mobile est moins large et moins longue qu’au modèle ‘1874; elle porte les crans de mire fixes de 200, 300 et 1,200 mètres, et n’est pas graduée pour la distance de 1800 mètres; le cran de mire du curseur sert pour les distances de 400 à 1100 mètres, le cran de mire de la rallonge, pour les distances de 300 à 1700 mètres; le ressort du curseur est relié au côté droit du curseur par un pivot cylindrique. Relativement au fusil modèle 1874, le fusil modèle 1866-1874 présente encore les particularités suivantes: à l’arrière, la boîte de culasse se termine moins carrément; le profil du corps de la détente est un peu différent; la feuille antérieure du pontet est moins longue; le taquet-écrou dans lequel se visse la baguette est assemblé à queue d’aronde avec la feuille antérieure du pontet et soudé à l’étain; le logement du taquet-écrou de Sous-garde est fait exactement à la demande de ce taquet et non pas circulaire; la tige de la baguette est séparée de la tête par un épaulement. Le bronzage du fusil modèle 1866-1874 est le même que celui du fusil modèle 1874. Sur le pan intermédiaire gauche de la boîte de culasse, à suite de l’indication de la manufacture, se trouve la désignation: MLE 1866-74. Les lettres de série de l’arme sont en caractères romains. Sur le pan intermédiaire droit du canon, à la suite de l’indication de la manufacture productrice del’arme modèle 1866 et de l’année de la fabrication, se trouvent l’initiale de la manufacture qui a fait la transformation et les deux derniers chiffres du millésime de l’année de cette opération a été exécutée: 1873. S. 76. Lorsque le canon d’une arme modèle 1866 transformée a été rebuté, on a pu le remplacer par un canon modèle 1874 qui, dans ce cas, est marqué et poinçonné comme le canon d’un fusil modèle 1874, mais en faisant suivre de la lettre N (neuf), l’indication portée par le pan intermédiaire droit; toutefois la lettre de série est en caractère romain, comme pour la culasse mobile et pour toute pièce neuve du modèle 1874 employée dans la transformation, en remplacement d’une pièce rebutée de l’arme transformée. Le canon transformé porte sur la matrice inférieure le poinçon de la première épreuve de transformation, à environ 20 mil. en avant du poinçon de l’épreuve correspondante du fusil modèle 1866; la boîte de culasse porte sur sa génératrice inférieure à 10 millimètres environ en arrière des deux poinçons marqués lors des deux épreuves du système de l’arme modèle 1866, un poinçon unique correspondant aux deux nouvelles épreuves de l’arme transformée.

Fusil de Dragon

MODELE 1777. – Canon de 40 pouces ( 1 m,083) ; calibre de 7 lignes 9 points ( 17 mil,5) . Grenadière en fer à deux bandes. Embouchoir, capucine, porte-vis et porte-pontet, en laiton; le reste comme au fusil d’infanterie. modèle 1777.

MODELE AN IX. – Canon de 38 pouces (1 m,029). Comme le précédent, sauf les particularités inhérentes au modèle an IX ou 1777 corrigé. Ce modèle a servi à l’artillerie, aux dragons et aux voltigeurs jusqu’en 1816.

MODELE 1822. – N’est autre chose que le fusil d’artillerie modèle 1822, qui, en 1832, a reçu le nom de fusil de dragon. – Calibre de réception, 17 mil,1 ; de rebut en manufacture, 17 mil, 7. Canon de 34 pouces (920 mil,4) ; lumière conique; le centre est au-dessous du milieu de la largeur du pan ; tenon de baïonnette, bien qu’affecté, sans baïonnette, aux régiments de dragons. Bouton de culasse sans encoche. Capucine, embouchoir, grenadière, plaque de couche, pontet de la sous-garde et son crochet porte-vis; guidon sur la bande inférieure de l’embouchoir, en laiton. Longueur, 1 m,308 ; poids, 3 ki1,615.

MODELE 1822 TRANSFORMÉ (transformation de 1841). – Comme le précédent, sauf les particularités inhérentes à la transformation du système à silex au système à percussion. Calibre de réception, 17 mil,8; de rebut en manufacture, 18 mil,2; de rebut en service, 18 mil,3; poids, 3kil,300.

MODELE 1842. – Calibre de réception, 18 mil. ; de rebut en manufacture, 18 mil,5 ; de rebut en service, 18 mil,9 ; longueur du canon, 920 mil. Masselotte, bouton de culasse, hausse, platine, comme au fusil d’infanterie modèle 1842. Longueur, 1m,314 (couche de 398 mi1,5 au lieu de 392 mi1,5) ; poids, 3ki1,850.

MODELE 1842, MODIFICATION DE 1847. – Il porte sur la queue de culasse l’indication: Modèle 1842 M. Platine d’infanterie modèle 1847, sauf une diminution du diamètre de l’évidement de la tête du chien.

MODELE 1853. – Comme le précédent, sauf les particularités ( calibre, pans, masselotte, bouton de culasse, platine, etc. ), inhérentes au modèle 1853. Poids, 4 ki1,060. Cette arme et le fusil d’infanterie modèle 1853 out un assez grand nombre de pièces communes, savoir: la platine, la culasse, la vis de culasse, la grande vis de platine, la vis à bois crochet de platine, les vis de plaque et de sous-garde, l’écusson, la détente, la vis de détente, le battant de sous-garde, la goupille de pivot de battant, la rosette; les ressorts de baguette, de capucine, de grenadière et d’embouchoir, l’anneau de battant de grenadière. Ce qui a été dit relativement au remplacement des canons de fusils d’infanterie modèle 1842, est applicable au remplacement des canons de fusils de dragon, modèle 1842, modification de 1847.

MODELE 1857. – Ne diffère du modèle 1853 que par les rayures, la hausse et la baguette. Rayures et hausse identiques à celles du fusil d’infanterie modèle 1857 ; même baguette, sauf la longueur.

MODELE 1822 TRANSFORMÉ BIS (transformation de 1857). La transformation des fusils de dragon, adoptée en 1860, consiste à rayer comme le modèle 1857, tous les canons dont le calibre est inférieur au calibre de rebut en manufacture, savoir: les canons du modèle 1822 transformé, d’un calibre inférieur à 18 mi1,2; les canons modèle 1842 et 1842 modification de 1847, d’un calibre inférieur à 18 mi1,5 ; les canons modèle 1853, d’un calibre inférieur à 18 mi1,3. En outre, la hausse et la baguette ont été modifiées comme pour les fusils d’infanterie. Les fusils de dragon modèle 1842, modèle 1842 modification de 1847, modèle 1853, sont ainsi devenus: modèle 1842 transformé, modèle 1842 modification de 1847 transformé et modèle 1853 transformé.

MODÈLE 1867. – (ancien fusil de dragon modèle 1857) Un grand nombre de pièces sont communes à ce fusil et au fusil d’infanterie modèle 1867; mais le fusil de dragon se distingue aisément du fusil d’infanterie par les caractères suivants: Le canon est plus court de 109 mil.; les boucles, le pontet et la plaque de couche sont en laiton. Les culasses mobiles des fusils de dragon sont toutes du type n° 2. Longueur, 1314 mil.; poids, 4 kil,240.

Fusils d’artillerie

MODELE 1777. – Canon de 34 pouces (920 mil. ) ; calibre de 7 lignes 9 points (17 mil,5). Garnitures en laiton.

MODELE 1816. – Comme le précédent, avec les dispositions du modèle 1816. Calibre de 7 lignes 7 points ( 17 mi1,1 ).

MODELE 1822. – Le précédent, modifié au système de 1822, est devenu fusil d’artillerie modèle 1822, et a pris, en 1832, le nom de fusil de dragon, modèle 1822. Baïonnette, celle du modèle 1816, de 406 mil., ou celle du modèle 1822, de 460 mil. En 1832, la baÏonnette a été supprimée.

Fusils double

DE VOLTIGEUR CORSE. – Canon double, en ruban de fer, mis en couleur de rouille; fixé au bois par 1 tirette et 2 crochets à bascule. Calibre de réception, 17 mi1,5) ; de rebut en manufacture, 18 mil. ; de rebut en service, 18 mi1,4 ; longueur du canon, 795 mil. Guidon; pas de hausse. Chinoise et porte- baguette à l tonnelet. 2 culasses à chambre; le mâle ( droite) , la femelle (gauche). Longueur et poids de l’arme, sans baïonnette, 1 m,223 et 4 kiI,640. 2 platines spéciales, fixées sur la monture par un crochet et par une seule grande vis. Gâchette sans pivots. Chaînette à 2 pivots seulement, fixée à la noix par une vis. La griffe de ressort est disposée pour passer sous la bride. Monture analogue à celle des fusils de chasse. Baguette à tête de clou. Tirette à onglet. 1 grande vis de bascule, 1 petite vis de bascule. La douille de la baïonnette embrasse les 2 canons; rainure pour loger le crochet de tenon et son ressort. Longueur de la lame, 280 mil. ; poids, 370 gr. Toutes les pièces en fer trempées ont la couleur jaspée.

MODELE 1850. – Diffère du précédent par la hausse et les platines. Hausse sur la bascule; cran de mire en embrasure. 2 platines spéciales fixées sur la monture par 2 grandes vis à tête noyée. Arbre de la noix à 5 pans. Le reste analogue à la platine du fusil d’infanterie modèle 1853.

Fusils divers

FUSIL D’OFFICIER MODELE 1763. – Canon de 34 pouces (920 mil.) ; calibre de 7 lignes, 9 points (17 mi1,5). Établi d’après le système 1763. Les garnitures portent un trait de gravure sur les bords.

FUSIL D’HONNEUR (en usage sous le Consulat). – Canon bronzé. Bassinet à recouvrement. Garnitures en argent. Plaque en argent, sur la joue droite de la crosse.

FUSIL DE LA GARDE IMPERIALE, MODELE 1802. – Semblable au modèle 1777 corrigé. Garnitures en laiton, y compris les battants qui sont fixés par des vis.

FUSIL DES CENT-SUISSES OU GARDES A PIED ORDINAIRES DU ROI, MODELE 1814. – Comme le précédent. Inscription en or sur le canon. Battants en fer, fixés par des rivets.

FUSIL DES GARDES DU CORPS ET DES MOUSQUETAIRES. – Comme le modèle 1816. Canon bronzé à inscription dorée. Batterie à trousse, la table évidée suivant une surface cylindrique. Bassinet avec recouvrement cylindrique en laiton. Vis guillochées.

FUSIL DES ELEVES DE SAINT-CYR. – Fusil léger modèle 1816. Garnitures en laiton.

FUSIL DE RECOMPENSE (donné en 1815 et 1816). – Semblable au modèle 1777 corrigé. Garnitures en argent. Écusson en argent sur la joue droite de la crosse.

FUSILS N° 1. – On comprend sous cette dénomination : 1° Un fusil conforme aux modèles en service, mais dont la fabrication n’est pas soumise dans toutes ses parties, à la surveillance et aux conditions imposées à la fabrication des armes des modèles réguliers dans les manufactures; 2° Un fusil composé avec des pièces fabriquées dans les manufactures de l’Etat, mais pouvant appartenir aux trois modèles de 1777 corrigé, 1816 et 1822. Pendant la première Révolution, il a été fait des fusils n° 1 avec des pièces des modèles 1763, 1774 et 1777; on leur donnait aussi le nom de modèle dépareillé.

FUSILS A TIGE, MODELES 1822 TRANSFORME, 1842 ET 1853. – Pendant la guerre de Crimée, les trois régiments de zouaves ont été armés de fusils à tige. Canon rayé comme celui des fusils de la garde, modèle 1854 ; calibre, 17 mil,8. Il existe des fusils modèles 1822 transformé et 1842, rayés, pour expériences, avec la progression de 0 mil,5 à 0 mil,0. Hausse et culasse comme celles de la carabine à tige modèle 1846. Baïonnette. La douille porte, près de la branche supérieure, un petit guidon servant pour viser aux grandes distances. Baguette. Celle de la carabine à tige suffisamment allongée.

Carabines

CARABINE D’INFANTERIE, MODELE 1793. – Canon de 24 pouces (65 cent. ), à pans sur toute la longueur. Calibre de 13 mil,5 ; rayures équidistantes, faisant une fois le tour du canon. Platine de mousqueton. Garnitures en laiton. Pas de baïonnette. Baguette assez forte pour ne pas se fausser sous le maillet. Balle forcée avec calepin.

CARABINE DE CAVALERIE, MODELE 1793. – Canon de 15 pouces (406 mil.). Le reste comme la carabine d’infanterie. Le chargement de ces carabines exigeait un maillet pour forcer la balle. Cet inconvénient, qui ne paraissait pas compensé par une supériorité d’effet assez marquée, les a fait abandonner.

CARABINE DE TIRAILLEUR, A LA PONCHARRA, MODELE 1837. – Canon de 870 mil. , à 5 pans courts; calibre de 17 mil. ; six rayures rondes, de 2 mil ,3 de largeur et 0 mil,4 de profondeur, au pas de 6 m,226. Culasse trempée, la chambre cylindrique; le fond, sphérique. Guidon en fer sur le canon. Tenon de baïonnette. But en blanc à 150 mètres. – Hausse mobile à charnière, le 1er cran pour 200 mètres, le 2e pour 250 mètres. Poids, sans baïonnette, 4 kil,000. Platine spéciale à percussion, à chaînette; noix avec cran de sûreté et six pans; gâchette à double pivot; têtes de grandes vis arrondies et encastrées dans le corps. Garnitures comme au fusil de dragon modèle 1822. Baguette à tête cylindrique concave et percée d’un trou perpendiculairement à l’axe. Baïonnette d’infanterie modèle 1822, seulement la douille est à deux fentes et à ressort. On a donné ensuite à la baïonnette une forme qui permettait d’en faire un sabre en ajustant un manche en laiton que le soldat portait séparément; c’était la baïonnette-sabre.

MODELE 1840, DITE DE MUNITIONS. – Canon de 840 mil. ; calibre de 17 mil.; 4 rayures, larges de 7 mil. et profondes de 0mil,5, au pas de 6 m,226. Tenon pour le sabre-baïonnette. Hausse fixe et hausse mobile, correspondant à 300, 400, 500 et 550 mètres. Platine d’infanterie, modèle 1840. Sabre-baïonnette en forme de yatagan, croisière en laiton. Poids, sans sabre-baïonnette, 4 kil,616.

MODELE 1842. – Calibre, 17mil,5; 4 rayures au pas de 6 m,226. Culasse à chambre. Hausse fixe et hausse mobile à charnière; trous de mire. Tenon à directrice pour le sabre-baïonnette. Poids, sans sabre-baïonnette, 4 kil,605. Pas de capucine. Baguette à tête cylindrique avec évidement, percée d’un trou. Plaque de couche concave; cul de poule; bec. La monture et les autres pièces comme au fusil d’infanterie modèle 1842. Sabre-baïonnette modèle 1842. Lame en forme de yatagan, à pans creux. Croisière en fer, quillon à arêtes vives. Poignée en laiton; ressort de poussoir à une branche, arasant l’extérieur de la poignée. Fourreau en étoffe d’acier ; les deux lèvres de la cuvette appuient sur les pans creux. Longueur de la lame, 573 mil. Poids, sans fourreau, 0 kil,825 ; du fourreau, 0 kil,465.

MODELE 1846. – Canon de 868 mil. ; calibre de réception, 17 mil,8; de rebut en manufacture, 18 mil,1 ; de rebut en service, 18 mil,4; 4 rayures hélicoïdales, tournant de gauche à droite; pas de 2 mètres; profondeur progressive du tonnerre à la bouche, 0 mil,5 à 0 mil,3. Masselotte en acier soudée sur le tonnerre, arasant le pan latéral droit; les premières armes de ce modèle avaient, au lieu d’une masselotte sphérique, une masselotte évidée en forme de coquille. Le bouton de culasse (fer) se visse à gauche. Tige cylindrique, en acier, vissée dans le bouton de culasse; calibre de 9 mil., longueur de 38 mil. Hausse à charnière et à curseur mobile, graduée de 150 à 1000 mètres. Longueur et poids de l’arme, sans sabre-baïonnette, 1 m,262 et 4 kil,475. Platine du fusil d’infanterie, modèle 1840 ou 1847. La tête du chien a seulement des dimensions plus faibles. Pas de capucine. Embouchoir à une seule bande. Baguette à tête cylindro-conique, avec évidement conique et trou pour la broche. Plaque de couche, droite. Sabre-baïonnette modèle 1842.

MODELE 1853. – La masselotte est en saillie sur le pan latéral droit. Le bouton de culasse se visse à gauche. Même platine que pour le fusil d’infanterie modèle 1853. Sabre-baïonnette modèle 1842. Nota : Quand un canon modèle 1846 doit être remplacé, on lui substitue un canon modèle 1853 garni de sa culasse, et l’on modifie convenablement le chien, en ramenant la tête à droite et en diminuant sa longueur; la carabine devient du modèle 1853.

MODELE 1859. – Diffère du modèle 1853 par la suppression de la tige, la graduation de la hausse et la modification de la baguette. La tête de la baguette arrive à hauteur de la bouche du canon comme dans les fusils. Sabre-baïonnette modèle 1842 modifié. Se distingue du modèle 1842 pur, par le poussoir dont le ressort à deux branches est logé dans l’intérieur de la poignée. Au lieu d’appuyer sur les pans creux de la lame, les deux lèvres de la cuvette portent sur le tranchant. Nota : Les carabines modèle 1846 et modèle 1853 reçoivent, après la suppression de la tige, les dénominations de Carabine modèle 1846 transformée, Carabine modèle 1853 transformée. La graduation de la hausse est changée ; elle va de 150 à 1100 mètres. Les têtes de baguettes transformées conservent leurs diamètres et le même profil que la baguette de carabine modèle 1846 ; elles ne diffèrent de cette dernière que par le raccourcissement de la tête et par l’évidement tronconique à fond plat. Une petite pièce en bois est collée dans le canal de baguette, à hauteur du pivot du ressort d’embouchoir, pour faire appuyer la tige de la baguette contre l’entonnoir, afin que la croisière du sabre-baïonnette ne rencontre pas la tête de la baguette.

MODELE 1867. – (ancienne carabine modèle 1859) Calibre 17 mil,8; le canon, qui est renforcé est plus court, de 161 mil., que celui du fusil modèle 1867; il est muni d’une hausse mobile avec curseur et un tenon spécial pour le sabre-baïonnette. La tête de la baguette est évidée tronconiquement; l’arme n’a pas de capucine, le battant de sous-garde est remplacé par un battant de crosse. La carabine modèle 1867 reçoit le sabre-baïonnette modèle 1842, dont la forme générale diffère peu de selle du sabre-baïonnette modèle 1866. Longueur de l’arme sans sabre-baïonnette, 1262 mil.; de la lame du sabre-baïonnette, 573 mil. Poids de l’arme sans baïonnette 4 kil,655; du sabre-baïonnette, sans le fourreau 825 gr.; du fourreau du sabre-baïonnette 463 gr . La cartouche de la carabine est légèrement différente et plus puissante que celle du fusil.

MODELE 1866. – Relativement au fusil modèle 1866, elle présente les mêmes différences que les carabines 1874 et 1866-74 relativement aux fusils modèles 1874 et 1866-1874. Les premières carabines fabriquées sont rayées dans le même sens que le fusil, les dernières sont rayées en sens contraire. Les crans de mire fixes de la planche de hausse correspondent aux distances de 100, 300 et 1000 mètres et la graduation du côté gauche s’étend de 400 à 900 m. Poinçons et estampilles, comme pour le fusil modèle 1866.

MODELE 1874. – Le canon ne comporte ni grand tenon avec directrice, ni petit tenon. Le pied de hausse porte deux saillies. La planche mobile porte les crans de mire de 200, 300 et 1100 m; elle est graduée sur le côté gauche, de 100 en 100 mètres, pour les distances de 400 à 1000 m, et, sur le côté droit, en centimètres, demi-centimètres et millimètres. La hausse ne comporte pas de curseur à rallonge, l’arrêtoir est remplacé par une vis-arrêtoir. La tête de la baguette ne comporte ni fente, ni méplats. L’embouchoir a une forme différente de celle de l’embouchoir du fusil; on y distingue la bande, l’épaulement qui sert d’arrêt à la baguette, l’entonnoir, les coulisses. Outre l’embouchoir et la grenadière, il existe encore une boucle, la capucine: le bec, les coulisses. La sous-garde est en une seule pièce, sans taquet-écrou pour la baguette; il n ‘y a pas de battant de crosse; la sous-garde porte un anneau de battant et, pour consolider l’assemblage de la sous-garde avec le bois, la vis antérieure de sous-garde est vissée dans une rosette-écrou encastrée dans le bois et fixée par deux vis à bois de rosette-écrou de vis antérieure de sous-garde. Pas de baïonnette. Canon et boîte de culasse bronzés. Poinçons et estampilles comme pour le fusil modèle 1874.

MODELE 1866-1874. – A l’image du fusil modèle 1866-1874, elle présente les mêmes différences que la carabine modèle 1874 relativement au fusil modèle 1874. Les carabines de cavalerie modèle 1866-1874 ne sont pas toutes rayées dans le même sens que le fusil; celles qui proviennent de la transformation des carabines de cavalerie modèle 1866, les plus récemment fabriquées, ont l’âme rayée tournant de gauche à droite. Canon et boîte de culasse bronzés. Poinçons et estampilles, comme pour le fusil modèle 1874.

Carabines de gendarmerie

MODELE 1874. – Le canon comporte un grand tenon et un petit tenon comme le fusil modèle 1874. Le guidon est de 0,4 mm moins élevé que pour la carabine de cavalerie et placé à une plus grande distance de la bouche du canon. A par ces deux différences, le canon avec boîte de culasse est identique à celui de la carabine de cavalerie modèle 1874. La forme de l’embouchoir est semblable à celle de l’embouchoir du fusil modèle 1866; il n’y a pas de capucine; la grenadière et la sous-garde ont identiquement les mêmes formes que dans le fusil modèle 1866. Sabre-baïonnette modèle 1866 avec fourreau bronzé. Canon et boîte de culasse bronzés. Poinçons et estampilles, comme pour le fusil modèle 1874.

MODELE 1866-1874. – Elle diffère de la précédente comme la carabine de cavalerie modèle 1866-1874 de la carabine de cavalerie modèle 1874; toutefois l’embase du guidon se trouve déplacée de un millimètre à gauche du plan de tir et l’embouchoir est le même que celui de la carabine de gendarmerie modèle 1874. Rayures tournant de gauche à droite. Sabre-baïonnette modèle 1866 avec fourreau bronzé. Canon et boîte de culasse bronzés. Poinçons et estampilles, comme pour le fusil modèle 1866-1874.

CARABINE DE GENDARMERIE MODELE 1866. – La carabine de gendarmerie diffère de la carabine de cavalerie modèle 1866, que par les points suivants: le guidon est à une plus grande distance de la bouche. Le canon comporte un grand et un petit tenon. La forme de l’embouchoir est semblable à celle de l’embouchoir du fusil modèle 1866; il n’y a pas de capucine; la grenadière et la sous-garde ont identiquement les mêmes formes que dans le fusil modèle 1866. Toutes les carabines de gendarmerie modèle 1866 sont rayées de gauche à droite. Sabre-baïonnette modèle 1866. Poinçons et estampilles, comme pour le fusil modèle 1866.

Mousquetons de cavalerie

MODELE 1763. – Canon de 29 pouces (787 mil.) ; calibre de 7 lignes 7 points (17 mil,1). Platine du système 1763. Fût prolongé jusqu’à l’extrémité du canon. Garnitures en laiton, sauf la tringle. Embouchoir portant un guidon sur sa bande inférieure. Grenadière à deux bandes, portant un anneau de battant. Capucine à bec, ayant sur le côté un écrou en laiton pour la vis qui maintient l’ extrémité supérieure de la tringle. L’extrémité inférieure est maintenue par la vis de derrière de la platine. Baguette en tète de clou.

MODELE 1766. – Comme le précédent, mais le guidon en fer est placé sur le canon et le fût ne monte que jusqu’au milieu du canon, environ. Capucine en fer, à tringle, d’une seule pièce, sans anneau de battant.

MODELE 1777. – Canon de 2 pouces plus long que les précédents, établi d’après le système 1777. La capucine en laiton est rétablie. Baguette à tête tronconique renversée.

MODELE 1786. – Canon de 26 pouces (704 mil. ), à 5 pans courts; calibre de 7 lignes 7 points (17 mil,1). Lumière cylindrique, bouton à encoche. Platine semblable à celle du modèle 1777. Garnitures en laiton, excepté la grenadière qui est en fer. Tringle en fer. Le prolongement inférieur de l’embouchoir est logé sous la grenadière qui maintient à la fois l’embouchoir et une des extrémités de la tringle; l’autre extrémité est maintenue par la dernière vis du porte-vis. Point de capucine. Baguette en acier, à tête tronconique renversée, traversant la crosse jusqu’à la plaque de couche. Pas de baïonnette. Ce mousqueton a servi aux hussards jusqu’en 1816; les chasseurs avaient le pistolet.

MODELE AN IX. – Canon de 28 pouces (758 mil. ), à 5 pans courts. Platine semblable à celle du modèle 1777 corrigé. Garnitures en laiton ; écusson en fer, sans taquet. Pontet à bascule, réuni par une vis à l’écusson. Tringle et grenadière, en fer. Battant de grenadière et battant de sous-garde. Baïonnette de 18 pouces (487 mil.).

MODELE 1816. – Canon de 18 pouces 6 lignes (500 mil.), garni d’un guidon en laiton, en forme de grain d’orge; calibre de 7 lignes 7 points (17 mil,1). Platine spéciale, modèle 1816; batterie sans retroussis. Embouchoir en laiton, à une seule bande, maintenu par la vis qui traverse l’extrémité de la tringle et les deux ailettes de l’embouchoir; la tête de la vis en saillie sur l’ailette de dessus. Tringle en fer, à deux anneaux. La petite branche est garnie d’un pivot qui traverse le porte-vis en laiton prolongé à cet effet. Ni grenadière, ni capucine. Baguette en acier, à tête de clou et à anneau, indépendante de l’arme. Sans baïonnette. Poids du mousqueton, 2 kil,427.

MODELE 1816 CORRIGÉ. – Il a la tringle du modèle 1822.

MODELE 1822. – Canon et platine comme le précédent, sauf les modifications du système 1822. Calibre de réception, 17 mil,1 ; de rebut en manufacture, 17 mil,7. Batterie à retroussis. Le pivot de la tringle est remplacé par une vis en acier dont la tête est logée dans une rosette en laiton qui embrasse la queue du corps de platine. La tête de la vis d’embouchoir, en saillie sur l’ailette de dessous. La grande vis de devant de la platine est entièrement démasquée par la tringle de manière qu’on puisse la démonter et la remonter, la tringle étant en place. Poids du mousqueton, 2 kil,440 ; poids de la baguette, 0 kil,120.

MODELE 1822 TRANSFORME (transformation de 1841). – Comme le précédent, sauf les particularités inhérentes à la transformation du système à silex au système à percussion. Calibre de réception, 17 mil,8; de rebut en manufacture, 18 mil,2; de rebut en service, 18 mil,3. Guidon en fer, fixé sur le canon. Longueur totale, 0m,875 ; poids, 2 kil,460 avec sa baguette. Platine. Celle du pistolet de cavalerie modèle 1822 transformé. La crête du chien est moins longue. Dans la transformation, on pratique à la branche supérieure de l’embouchoir du côté du dos, une rainure pour le passage du nouveau guidon.

Mousquetons de gendarmerie

MODELE 1825. – Comme le mousqueton de cavalerie modèle an IX, sauf les modifications générales du système 1822. Pas de tringle. Grenadière en laiton. Baïonnette du fusil d’infanterie modèle 1822. Poids avec baïonnette, 3 kil,680.

MODELE 1825 TRANSFORME (transformation de 1841). – Comme le précédent, sauf les particularités inhérentes à la transformation du système à silex au système à percussion. Platine du fusil de dragon modèle 1822, transformé. Dans la transformation, on pratique à la tranche supérieure de l’embouchoir du côté du dos et dans l’épaisseur du métal, une rainure pour le passage du nouveau guidon. Calibre de réception, 17 mil,6 ( avant la transformation, 17 mil,1) ; de rebut en manufacture, 18 mil. ; de rebut en service, 18 mil,1. Longueur du canon, 758 mil.; de l’arme sans baïonnette, 1146 mil. ; poids, sans baïonnette, 3 kil,285. Nota : Quelques armes de ce modèle ont été modifiées pour armer des canonniers, en Algérie, ainsi qu’il suit: Le pivot de battant de grenadière est supprimé; un pivot de battant est soudé entre la queue et la partie supérieure de l’entonnoir de l’embouchoir; un taquet pour la baguette est brasé sur l’écusson. Le fût est prolongé presque jusqu’à la tranche inférieure de la douille par une enture commençant au-dessus de l’emplacement primitif de la grenadière qui est portée plus en avant. Le canal de baguette est percé de nouveau dans le milieu du bois.

MODELE 1842. – Il se distingue des précédents par les particularités inhérentes au système 1842. Calibre de réception, 17 mil,6; de rebut en manufacture, 18 mil,1 ; de rebut en service, 18 mil,5. Longueur du canon, 758mil.; de l’arme sans baïonnette, 1146 mil. Poids, sans baïonnette, 3 kil,280. Baïonnette modèle 1822. Platine spéciale. Nota : Ce qui a été dit ci-dessus relativement au remplacement des canons des fusils d’infanterie, modèle 1842, et des fusils de dragon, modèle 1842, modification 1847, est applicable à cette arme.

MODELE 1853. – Il ne diffère du précédent que par les particularités qui distinguent le système 1853 du système 1842. Baïonnette modèle 1847. Platine modèle 1853. Elle ne diffère de la platine modèle 1842 que par le chien dont la tête est ramenée à droite; la tête et l’évidement ont aussi des diamètres plus grands que dans le modèle 1842.

MODELE 1854, DIT DE LA GARDE IMPERIALE. – Il diffère du modèle 1853 par les points suivants: Calibre de réception, 17 mil,8; de rebut en manufacture 18 mil 1. de rebut en service 18 mil 4. 4 rayures hélicoïdales tournant de gauche à droite; pas de 2 mètres; profondeur progressive du tonnerre à la bouche (0 mil.4 à 0 mil.1). Hausse arrondie à sa partie supérieure avec cran de mire à fond rond. La tête de baguette est évidée en forme de calotte sphérique. Poids de l’arme, sans baïonnette, 3 kil,200.

MODELE 1857. – Il diffère du modèle 1854 par les points suivants: Calibre de réception, 17 mil,6; de rebut en manufacture, 17 mil,9. 4 rayures hélicoïdales tournant de gauche à droite; pas de 2 mètres; profondeur uniforme de 0 mil,2. La tête de la baguette est en forme de clou; la tranche supérieure est plane. Poids de l’arme, sans baïonnette, 3 kil,195.

MODELE 1825 TRANSFORME BIS. – MODELE 1842 TRANSFORME. – MODELE 1853 TRANSFORME (transformation de 1857). – Ce qui a été dit ci-dessus, relativement à la transformation des fusils d’infanterie lisses en fusils rayés, est applicable aux mousquetons de gendarmerie.

Mousquetons de lancier

MODELE 1836. – N’est autre chose que le mousqueton de cavalerie modèle 1822, convenablement modifié. Canon de mousqueton de cavalerie modèle 1822, avec hausse au tonnerre et guidon en laiton sur une embase en fer. Pas de tringle. Battant ovale fixé à la partie antérieure de l’embouchoir et battant de crosse. Embouchoir fixé par une vis dont l’écrou est encastré dans le bois et maintenu dans le canal du canon par deux vis à bois. Monture comme le mousqueton de cavalerie modèle 1822, à l’exception du fût qui est raccourci de 35 mil. Joue à la crosse.

MODELE 1836 TRANSFORME (transformation de 1841). – Le précédent, transformé à percussion. Calibre, 17 mil,8 au lieu de 17 mil,1. La hausse, plus élevée, est sur la queue du bouton de culasse au lieu d’être sur le tonnerre.

Mousquetons d’artillerie

MODELE 1829. – Canon de 22 pouces (600 mil.) ; calibre de 7 ligne 7 points (17 mil,1). Guidon en laiton; pas de hausse. Garniture en laiton; battant fixé à la capucine. Ressort de capucine. Battant de crosse fixé par deux vis à bois. Joue à la crosse. Baguette à tête pleine, et tronconique, logée dans le bois. Poids du mousqueton, 2 kil,600. Platine. Comme au mousqueton de cavalerie modèle 1816 corrigé.

MODELE 1829 TRANSFORME A PERCUSSION ( transformation de 1841 ). Le même, transformé au système à percussion. Tenon sur le canon; guidon en fer. Hausse fixe, sur la queue de culasse; cran de mire en embrasure.

MODELE 1829 TRANSFORME A TIGE (transformation de 1846). – Le même, transformé au système à tige. Calibre de réception, 17 mil,6; de rebut en manufacture, 17 mil. ; de rebut en service, 18 mil,1. 4 rayures progressives de 0 mil,5 à 0 mil,2, tournant de gauche à droite; pas de 2 mètres. Hausse mobile à charnière, graduée de 150 à 600 mètres. – Baguette à tête cylindro-conique, avec évidement tronconique et trou pour la broche. Longueur, sans sabre-baïonnette, 962 mil. ; poids, sans sabre-baïonnette, 2 kil555. Sabre-baïonnette modèle 1842. Nota : Dans l’origine, la planche de hausse n’avait point de curseur; elle était percée de 3 trous à crans, et portait, en outre, 2 crans de mire. Le talon du ressort était fixé dans le pied par une goupille. L’inclinaison des rayures était de 1 tour sur 1 m,10 seulement; la progression en profondeur était la même. Par décision ministérielle du 22 avril 1855, la crosse est allongée de 26 mil. pour faciliter le viser. Cette modification doit être appliquée à toutes les armes qui reçoivent une monture neuve.

MODELE 1829 TRANSFORME BIS (transformation de 1859). – Le même , dont on a supprimé la tige. Hausse graduée de 200 à 650 mètres.

MODELE 1866. – Plus court et plus léger que le fusil et que la carabine. L’embouchoir, la grenadière et le pontet du mousqueton ont la même forme que les garnitures correspondantes du fusil modèle 1866, mais ces pièces sont en laiton. La plaque de couche est également en laiton. La nomenclature du fusil est applicable aux mousquetons de même modèle, sauf les différences signalées ci-après: Le mousqueton est rayé de gauche à droite. La hausse est semblable à celle de la carabine de même modèle. Les crans de mire fixes correspondent aux distances de 100, 300 et 1200 mètres. Le mousqueton est muni du sabre-baïonnette modèle 1866; le fourreau est poli blanc. Le canon et la boîte de culasse sont polis blanc. Poinçons et estampilles, comme pour les fusils du même modèle.

MODELE 1874. – Plus court et plus léger que le fusil et que la carabine. L’embouchoir, la grenadière et le pontet ont la même forme que les garnitures correspondantes du fusil modèle 1866, mais ces pièces sont en laiton. La plaque de couche est également en laiton. La nomenclature du fusil est applicable au mousqueton de même modèle, sauf les différences signalées ci-après: Le mousqueton est rayé de gauche à droite. La hausse est semblable à celle de la carabine de même modèle. Les crans de mire fixes correspondent aux distances de 100, 300 et 1250 mètres . Le mousqueton est muni du sabre-baïonnette modèle 1866; le fourreau est bronzé. Le canon et la boîte de culasse sont bronzés. Poinçons et estampilles, comme pour le fusil du même modèle.

MODELE 1866-1874. – Plus court et plus léger que le fusil et que la carabine. L’embouchoir, la grenadière et le pontet ont la même forme que les garnitures correspondantes du fusil modèle 1866, mais ces pièces sont en laiton. La plaque de couche est également en laiton. La nomenclature du fusil est applicable au mousqueton de même modèle, sauf les différences signalées ci-après: Le mousqueton est rayé de gauche à droite. La hausse est semblable à celle de la carabine de même modèle. Les crans de mire fixes correspondent aux distances de 100, 300 et 1250 mètres . Le mousqueton est muni du sabre-baïonnette modèle 1866; le fourreau est bronzé. Le canon et la boîte de culasse sont bronzés. Poinçons et estampilles, comme pour le fusil du même modèle.

Mousquetons divers

MOUSQUETON D’HONNEUR, MODELE AN IX (en usage sous le Consulat). – Canon bronzé. Garnitures en argent. Plaque d’argent sur la joue droite de la crosse.

MOUSQUETON DE DRAGON DE LA GARDE IMPERIALE. – Canon à 13 rayures ; calibre de 17 mil,4. Garnitures en laiton. Anneaux de battants carrés, en laiton. Pas de tringle; un anneau en fer en tient lieu.

MOUSQUETON DE CENT-GARDES. – A servi exclusivement à l’armement de l’escadron des cent-gardes de l’empereur, de 1854 à 1870. Se chargeant par la culasse; s’ouvre et s’arme par le même mouvement, se referme en tirant. Verrou, perpendiculaire à l’axe du canon et parallèle au plan de tir, faisant office de chien et se manoeuvrant au moyen de sa partie inférieure courbée en forme de crochet. Grand ressort, pour verrou et détente, formant pontet. Calibre du canon, 9 mil. ; 4 rayures au pas de 0 m,75 ; profondeur progressive du tonnerre à la bouche (0 mil,4 à 0 mil,2). Hausse spéciale à branche faisant ressort et à curseur. L’embouchoir porte une directrice pour fixer le sabre. Longueur, sans sabre, 1 m, 170; avec sabre, 2 m,170. Poids, sans sabre, 2 kil,840. Sabre spécial, du modèle dit de cent-gardes. Lame droite, deux pans creux; pas de garde, coquille percée d’un trou pour le passage de la bouche du canon; ressort de poussoir, à deux branches, semblable à celui du sabre-baïonnette modèle 1842 modifié; fourreau en tôle d’acier; les deux lèvres de la cuvette appuient sur le tranchant de la lame. Longueur du sabre, 1 m,155; de la lame, 1 m ; du fourreau, 1 m,020. Poids, sans fourreau, 0 kil,800; du fourreau, 0 kil,600. Cartouche à broche, en papier roulé, avec culot en laiton et agrafe pour l’extraction; 2 gr. de poudre. Balle cylindro-conique, 2 cannelures pour la graisse; calibre de 10 mil. au ventre et 9 mil,5 à la partie cylindrique ; poids, 11 gr. Poids total de la cartouche, 16 à 17 gr . Ce mousqueton peut tirer, avec justesse, jusqu’à 700 mètres. A 1 000 mètres, la balle traverse franchement une épaisseur de bois de 2 centimètres. Nota : Il existe quelques spécimens de ce modèle d’armes modifiés comme il suit: l’embouchoir ne porte pas de directrice, l’arme ne devant pas recevoir de sabre; le pontet est en laiton; le grand ressort est logé dans l’intérieur de la sous-garde; une agrafe mobile fixée à la tête du verrou, sert à le manoeuvrer. Un certain nombre de sabres ont été raccourcis aux dimensions suivantes : longueur du sabre, 1 m,020 ; de la lame, 0m,865 ; du fourreau, 0 m,885.

Fusils de rempart

Jusqu’à l’adoption du modèle 1831, on donnait ce nom à de gros fusils de différents modèles ordinairement munis d’une fourche à pivot. Le plus ancien que l’on connaisse est le fusil de rempart ou demi-citadelle de 1717; il ne différait du fusil d’infanterie de la même époque que par les dimensions et par le calibre qui était de 19 mil,7 pour la balle de 17 mil,3 (32 au kilo) .

MODELE 1831. – Canon de 1 m,19 se chargeant par la culasse; calibre de 21 mil,8. 12 rayures paraboliques faisant un tour sur 80 cent. La boîte de culasse est munie d’un pivot, mobile dans le sens du canon, pour appuyer l’arme sur un chevalet et la pointer. Hausse fixe, hausse mobile. Platine à percussion. Poids, 10 kilo.

MODELE 1838 (ou GROSSE CARABINE). – Calibre de 20 mil,5. 6 rayures, au pas de 8 m,120. Plaque de couche à bec. Poids, 6 kilo. La modification de ce modèle peu portatif donna naissance: 1° au fusil de rempart allégé; 2° au fusil de rempart modèle 1840.

MODELE ALLEGE. – Calibre, 20 mil,5 ; 6 rayures au pas de 8 m,120. Hausse fixe à un trou et un cran de mire; la planche, à trois trous et un cran de mire. Plaque de couche à bec. Poids, 5 kilo. Il portait une baïonnette-sabre d’abord; puis, plus tard, un sabre-baïonnette à croisière en laiton, semblable à celui de la carabine de munitions.

MODÈLE 1840. – Semblable au précédent, mais plus lourd; il ne devait servir que dans les places et ne portait ni baïonnette-sabre, ni sabre-baïonnette. – Poids, 5 kilo,200.

MODÈLE 1842. – Ne diffère du fusil de rempart allégé que par de légères modifications. Élévations et hausse, comme à la carabine modèle 1842. Il portait le sabre-baïonnette adopté pour la carabine modèle 1842 (croisière en fer; lame plus longue que celle de 1840). Poids, 5 kilo.

Accessoires

TIRE-BALLE MODELE 1841, MODIFICATION DE 1842. – Il sert pour toutes les armes à canon lisse (excepté le mousqueton de cavalerie) et pour les mêmes rayées sans tige. Il comprend le tire-balle proprement dit et le tire-bourre, qui se vissent l’un dans l’autre. L ’embase du tire-balle et la tête du tire-bourre sont percées d’un trou pour faciliter leur séparation. Avant 1842, la tête du tire-bourre et l’embase du tire-balle étaient carrées. Dans le tire-balle ancien modèle, le tire-balle proprement dit et le tire-bourre ne formaient qu’une seule et même pièce ; la branche droite du tire-balle entre les deux branches courbes du tire-bourre.

NECESSAIRE D’ARMES MODELE 1831. – Il comprend : La boîte, l’huillier, la lame de tournevis, le bourre-noix, la trousse (en drap). La trousse de l’ancien modèle contenait une spatule. L’ancien modèle n’avait pas de tampon en bois et la fente pour la lame de tournevis était au milieu de la boîte. Le nécessaire d’armes peut être employé pour toutes les armes ; seulement on modifie légèrement les dimensions de la lame du tournevis et le diamètre du chasse-noix, quand il est destiné aux mousquetons, aux pistolets et aux fusils doubles.

MONTE-RESSORT MODELE 1844 MODIFIE. – Les mentonnets de la griffe sont lisses et arrondis. Il y en a trois modèles qui ne diffèrent que par leurs dimensions : Le premier sert pour les platines d’infanterie modèles 1840 et 1847; le second pour les platines de mousquetons de gendarmerie modèles 1853 et 1842 ; le troisième, pour la platine de pistolet de gendarmerie modèle 1842. Avant la modification, le monte-ressort modèle 1844 avait les mentonnets de la griffe plus faibles ; ils étaient plans et quadrillés à l’intérieur. Le monte-ressort ancien modèle diffère du précédent par la griffe qui n’a qu’un seul mentonnet, par la position de la petite vis sur la barrette, par l’absence d’épaulement sur la barrette et par les dégagements qui permettent à cette dernière de s’appliquer sur le ressort de batterie des armes à silex. Il y en a deux modèles qui ne diffèrent que par leurs dimensions : Le premier sert pour les platines de fusils d’infanterie modèle 1822, de fusil de dragon modèle 1822 et de mousqueton de gendarmerie modèle 1825 ; le second, pour les platines de mousqueton et de pistolet de cavalerie modèle 1822 t pour la platine de pistolet de gendarmerie modèle 1822.

MONTE-RESSORT POUR FUSIL DOUBLE MODELE 1850. – Il est à charnière. Il sert aussi pour les fusils de Voltigeur corse.

CLEF DE CHEMINEE. – Elle est commune à toutes les armes, sauf le pistolet de marine modèle 1837.

ACCESSOIRES POUR CARABINES A TIGE MODELE 1853 ET 1846. – Ils comprennent: le tire-balle ; il reçoit d’un côté la baguette, de l’ autre la broche; la broche; elle se visse dans le tire-balle du côté des dents; le lavoir ; la tête est percée d’un trou taraudé pour recevoir la baguette ou le chasse- noix; le chasse-noix; il se visse dans le lavoir du côté de la tête; le tournevis ; la lame se loge dans le manche. Nota : Les accessoires du mousqueton d’artillerie à tige ne diffèrent de ceux de la carabine que par les dimensions. La partie taraudée du chasse-noix est à la partie supérieure du chasse-noix proprement dit, au lieu d’être près de la tête, comme dans le chasse-noix de la carabine. Il se visse dans le lavoir du côté de la douille.

ACCESSOIRES DU MODELE 1866. – Un nécessaire d’armes modèle 1866 et un étui en fer-blanc. Le nécessaire comprend : La boîte, le fond percé d’une fente pour la lame de tournevis, le tampon en bois, ses deux goupilles et l’huilier, la vis-bouchon et la rondelle en cuir; la lame de tournevis, la spatule-curette , la trousse en drap, une clef et un lavoir en laiton. Pièces de rechange: un ressort à boudin et une aiguille dans l’étui en fer-blanc, une rondelle en caoutchouc. Il est de plus délivré deux têtes mobile et une grande curette pour dix armes.

ACCESSOIRES DES MODELE 1874 ET 1866-1874. – Un nécessaire d’armes modèle 1874 et un lavoir en laiton. Le nécessaire se compose de cinq pièces: la boîte, le fond percé d’une fente pour la lame de tournevis, le tampon en bois et ses deux goupilles et l’huilier, la vis-bouchon et la rondelle en cuir; la lame de tournevis, la spatule-curette , la trousse en drap .

Pistolets de cavalerie

MODELE 1763. – Canon rond de 8 pouces 6 lignes (230 mil. ). Calibre de 7 lignes 7 points (17 mil,1) ; lumière cylindrique. Platine semblable à celle du fusil du même modèle. Garnitures en fer; embouchoir à 2 bandes, comme celui du fusil d’infanterie. Poignée peu courbée, sans bride ; fût très long. Baguette à tête de clou; ressort de baguette tenant au canon. Toutes les têtes de vis, rondes.

MODELE 1777, A COFFRE. – Canon rond de 7 pouces 5 lignes ( 189 mil. ); calibre de 7 lignes 7 points (17 mil,1). Platine à coffre; pièces intérieures disposées comme celles du pistolet à l’écossaise, le coffre en laiton servant d’écusson. Pontet et calotte, également en laiton. Poignée plus pentée qu’au modèle 1763; sans fût. Bride de poignée en fer. Baguette sur le côté.

MODELE AN IX. – Canon de 7 pouces 5 lignes(201 mil.), à 5 pans courts ; calibre de 7 lignes 7 points (17 mil,1). Platine du modèle 1777 corrigé. Garnitures en laiton; embouchoir à 2 bandes; monture comme celle du modèle 1763. Ressort de baguette en feuille de sauge, mis en bois et fixé par une goupille. Grandes vis de platine à tête plate.

MODELE AN IX TRANSFORME. – Platine à percussion.

MODELE AN IX TRANSFORME BIS. – Le canon est rayé. Baguette à tête évidée.

AUTRE MODELE. – Il ne diffère du précédent que parce que les garnitures sont en fer et que la poignée est plus droite et sans bride.

MODELE AN XIII. – Embouchoir remplacé par une capucine en laiton en forme d’anneau ovale et portant sur le côté une bride terminée par une rosette, qui s’applique sur le devant du porte-vis et que traverse la grande vis de platine. Ressort de baguette, supprimé.

MODELE 1816. – Lumière et platine du mousqueton de cavalerie modèle 1816. Queue de culasse à épaulement pour la bride de poignée. Bride de poignée. Vis de poignée. Capucine couvrant le bois comme une capuche, réunie par une bride au porte-vis, percée d’un trou pour la baguette. Ecusson à ailettes, avec vis de détente; il a une 2c bouterolle pour la vis de poignée. Vis de calotte à anneau.

MODELE 1816 TRANSFORME. – Platine à percussion.

MODELE 1816 TRANSFORME BIS. – Le canon est rayé. Baguette à tête évidée.

MODELE 1822. – Lumière et platine du mousqueton de cavalerie modèle 1822. Le reste, comme le pistolet modèle 1816.

MODELE 1822 TRANSFORMÉ. – Calibre de réception, 17 mil,6; de rebut en manufacture, 18 mil. ; de rebut en service, 18 mil,1 ; avant la transformation le calibre était 17 mil,1. Platine du pistolet de cavalerie modèle 1822 transformé. Longueur, 349 mil. ; poids, 1 Kil,230.

MODELE 1822 TRANSFORME BIS. – Le canon est rayé. Baguette à tête évidée.

Pistolets de gendarmerie

MODELES 1763, AN IX, 1816 ET 1822. – Canon de 128 mil. ; calibre de 15 mil,2. Toutes les formes semblables à celles des pistolets de cavalerie des mêmes modèles. Garnitures en fer. Vis de calotte sans anneau. Pas de bride de poignée.

MODELE 1822 TRANSFORMÉ. – Calibre de réception, 15 mil,2; de rebut en manufacture, 15 mil,6; de rebut en service, 16 mil.; avant la transformation, le calibre était également 15 mil,2. Platine de pistolet de gendarmerie modèle 1822 transformé. Longueur, 244 mil ,7; poids, 0 kil,630.

MODELE 1842. – Calibre de réception, 15 mil.2; de rebut en manufacture, 15 mil,6; de rebut en service, 16 mil. Pas de hausse, ni de guidon. Platine spéciale établie dès l’origine, d’après les dispositions adoptées plus tard pour la platine modèle 1847. La tête du chien est ronde ainsi que l’évidement. Longueur, 244 mil,7; poids, 0 kil,630.

MODELE 1842, MODIFICATION DE 1848. – Ce modèle ne diffère du précédent que par les formes du chien dont, en outre, la tête et l’évidement sont ovales au lieu d’être ronds.

Pistolets des Gardes du Corps

MODELE 1777 CORRIGE ET MODELE 1816. – Canon bronzé. Embouchoir à deux bandes. Pas de bride de poignée. Calotte ovale et portant 3 fleurs de lys en relief. Le reste, comme les pistolets des modèles an XIII OU 1816.

Pistolets d’officier

MODELE 1816. – Il a les dimensions principales du pistolet de cavalerie. Canon tordu, maintenu par un tiroir, avec hausse et guidon. Capuche couvrant l’extrémité du fût. Baguette en baleine, avec tête et bout en cuivre. 2 rosettes remplaçant le porte-vis. Calotte fixée par une tige que n’averse une vis dont la tête est placée sous l’écusson. Pas de bride, ni de vis de poignée. Poignée quadrillée.

MODELE 1822. – Il ne diffère du modèle1816 que par la lumière et la platine.

MODELE 1822 TRANSFORME. – Comme le précédent, sauf les particularités inhérentes à la transformation du système à silex au système à percussion.

MODELE 1833. – Canon à rubans d’acier dérochés, à 8 pans longs et en trompe; 48 rayures triangulaires. Platine spéciale à percussion; trempe grise et vernie. Baguette à tête garnie en laiton. Capuche percée pour le passage de la baguette. Sous la calotte est percé un trou pour recevoir la mesure de charge ou la cheminée de rechange. Poignée quadrillée.

MODELE 1836 (Gendarmerie). – Canon à 5 pans courts. 36 rayures triangulaires. Platine spéciale, polie et blanchie après la trempe. La calotte, fixée par 3 vis à bois; à boîte, fermée par un couvercle, la charnière; sous la calotte est percé d’un trou pour recevoir la mesure de charge ou la cheminée .

MODELE 1855 (Officier d’état-major). – 2 canons superposés à rubans en damas moiré, mis en couleur de rouille; calibre 17 mil,1 ; 48 rayures dites à cheveux. Guidon, en argent. 2 porte-baguette et 1 chaîne-support de baguette. Calotte, à boîte, fermée par un couvercle à charnière et à ressort avec poussoir. Platine du système dit en arrière, à chaînette. Platines et garnitures trempées à la couleur jaspée. Monture, du genre dit à la renaissance, sans fût; poignée cannelée.

Revolvers

MODELE 1816. – Il a les dimensions principales du pistolet de cavalerie. Canon tordu, maintenu par un tiroir, avec hausse et guidon. Capuche couvrant l’extrémité du fût. Baguette en baleine, avec tête et bout en cuivre. 2 rosettes remplaçant le porte-vis. Calotte fixée par une tige que n’averse une vis dont la tête est placée sous l’écusson. Pas de bride, ni de vis de poignée. Poignée quadrillée.

MODELE 1822. – Il ne diffère du modèle1816 que par la lumière et la platine.

MODELE 1822 TRANSFORME. – Comme le précédent, sauf les particularités inhérentes à la transformation du système à silex au système à percussion.

MODELE 1833. – Canon à rubans d’acier dérochés, à 8 pans longs et en trompe; 48 rayures triangulaires. Platine spéciale à percussion; trempe grise et vernie. Baguette à tête garnie en laiton. Capuche percée pour le passage de la baguette. Sous la calotte est percé un trou pour recevoir la mesure de charge ou la cheminée de rechange. Poignée quadrillée.

MODELE 1836 (Gendarmerie). – Canon à 5 pans courts. 36 rayures triangulaires. Platine spéciale, polie et blanchie après la trempe. La calotte, fixée par 3 vis à bois; à boîte, fermée par un couvercle, la charnière; sous la calotte est percé d’un trou pour recevoir la mesure de charge ou la cheminée .

MODELE 1855 (Officier d’état-major). – 2 canons superposés à rubans en damas moiré, mis en couleur de rouille; calibre 17 mil,1 ; 48 rayures dites à cheveux. Guidon, en argent. 2 porte-baguette et 1 chaîne-support de baguette. Calotte, à boîte, fermée par un couvercle à charnière et à ressort avec poussoir. Platine du système dit en arrière, à chaînette. Platines et garnitures trempées à la couleur jaspée. Monture, du genre dit à la renaissance, sans fût; poignée cannelée.

Armes de théorie

ARMES DE THEORIE SERIE X. -Les corps reçoivent pour l’instruction des hommes un certain nombre d’armes à feu (fusils, carabines, mousquetons ou revolvers), dites de théorie et faites ordinairement avec des pièces. rebutées de la fabrication. Ces armes, qui ont toutes pour lettre de série la lettre X, ne portent ni l’estampille de la manufacture, ni les poinçons du directeur et du contrôleur principal.