Armes blanches

Les Sabres

SABRES DE CAVALERIE, MODELE 1790. – Lame droite, à 2 pans creux, de 975 mil. Monture en laiton; garde à 3 branches dont 2 en S; calotte et virole en laiton. Poignée en bois, recouverte en basane, avec filigrane en laiton. Fourreau en cuir noir, sans fût ni alèzes; chape en laiton avec bouton demi-olive; bout en laiton.

SABRE DE DRAGON, MODELE 1790. – Chape et bélière en fer, portant chacune un anneau. Monture en fer.

SABRE DE CARABINIER, MODELE 1790. – Lame droite sans pans creux, de 975 mil. Monture en cuivre rouge, garde à 3 branches et à coquille bombée, ornée des armes de France et de 2 grenades; 2 viroles, celle de dessous enveloppant la chape du fourreau, calotte à queue. Chape et bout du fourreau en cuivre rouge.

SABRE DE CHASSEUR A CHEVAL, MODELE 1790. – Lame courbe de 92 cent. ; 24 mil,8 de flèche; 2 pans creux. Monture en laiton; garde à 3 branches plates, dont l’une va de la partie supérieure de la 1ere à la partie inférieure de la 3°. 2 bélières à anneau et bout de fourreau en laiton.

SABRE DE HUSSARD, MODELE 1790, CONSERVE EN L ‘AN IX. – Lame courbe de 812 mil. ; 58 mil,7 de flèche. Garde à 1 branche avec 2 oreillons et 1 quillon droit. Poignée recouverte en basane, sans filigrane. Fourreau en bois, recouvert en cuir noir; chape et bout en laiton, très grands et portant chacun un anneau; dard en fer.

SABRES DU 2eme REGIMENT DE CHASSEURS, MODELE 1802, DES DRAGONS DE CUSTINE DIT SABRE MONTMORENCY. – Lame courbe de 975 mil. ; 18 mil. de flèche; 2 pans creux et 2 gouttières. Garde en fer à deux branches plates, parallèles, jointes par une 3°. Fourreau en cuir noir; bélières et dard, en fer; bordure, bout et 3 petits bracelets, en laiton.

SABRE DE ROYAL ALLEMAND, MODELE 1786. – Flèche de courbure de la lame, 27 mil,1. Monture, comme celle du sabre de cavalerie modèle 1790, avec 2 branches seulement.

SABRE DE GENDARMERIE A CHEVAL, MODELE 1790. – Lame droite, sans pans creux, de 88 cent. Monture en laiton; 2 branches latérales plates, jointes par une palmette et des fleurons. Poignée et fourreau, comme au sabre de cavalerie modèle 1790.

SABRE D’ARTILLERIE A CHEVAL, MODELE 1792. – Lame courbe de 596 mil. ; 26 mil. de flèche; 2 pans creux. Monture en laiton d’une seule pièce, à une seule branche en équerre sur la croisière. Fourreau en cuir noir, avec bélière et long bout en fer, ayant chacun un piton en laiton qui porte un anneau en fer.

SABRE D’ARTILLERIE A PIED, MODELE ANTERIEUR A 1790. – Lame droite de 487 mil. , à 2 tranchants, terminée en langue de carpe ; 2 pans creux. Monture en laiton, d’une seule pièce, sans branche, à croisière. Poignée à tête d’aigle (primitivement, c’était une tête de coq). Fourreau en cuir noir à alèzes avec chape et bout en laiton.

SABRE DE GRENADIER, MODELE ANTERIEUR A 1790, CONSERVE EN L ‘AN IX. – Lame courbe sans pans creux, de 596 mil. ; 22 mil,6 de flèche. Monture en laiton, d’une seule pièce, à une seule branche en équerre sur la croisière ; poignée à gros cordons. Fourreau, en cuir noir, sans alèzes avec bout et chape en laiton.

SABRE DE GROSSE CAVALERIE, MODELE AN IX. – Lame droite et plate à un tranchant; dos plat, pointe dans le prolongement du dos. Monture en laiton; garde à coquille, à 3 branches latérales, terminées en bouton; poignée recouverte en basane avec filigrane largement espacé. Fourreau en tôle de fer avec fût en bois. Cuvette, bracelets plats et larges, en fer; le piton, les anneaux et les bracelets sont brasés. Dard en fer à branches égales.

SABRE DE CAVALERIE LEGERE, MODELE AN IX. – Lame courbe, 2 pans creux ; dos plat. – Monture en laiton, avec deux branches latérales, quillon et oreilles; calotte prolongée sur le dos de la poignée, ajustée par un pivot sur le quillon ; poignée recouverte en basane, sans filigrane; au milieu, 2 clous en laiton, à tête demi-olive. Fourreau en tôle de fer. Cuvette à échancrure, fixée sur le fourreau par 2 rivets. Bracelets, pitons et anneaux, comme pour le modèle de grosse cavalerie. Dard à branches inégales.

SABRE D’INFANTERIE, MODELE AN IX. – Lame courbe, sans pans creux; de 596 mil. ; 20 mil. de flèche. Monture en laiton, d’une seule pièce; poignée à cordons; quillon avec bouton. Fourreau en cuir noir; chape en laiton, avec alèzes; pontet placé au milieu de la longueur de la chape; bout et bouton, en laiton; tirant, cravate en drap rouge.

SABRE DE GROSSE CAVALERIE, MODELE AN XI. – Lame droite de 975 mil. ; 4 pans creux, le tranchant arrondi vers la pointe. Monture en laiton ; garde avec coquille, à 3 branches latérales terminées en bouton; poignée recouverte en basane avec filigrane en laiton; virole en laiton, à la base de la poignée. Fourreau en tôle de fer, avec fût en bois; bracelets arrondis, faisant corps avec leurs pitons; anneaux forts.

SABRE DE DRAGON, MODELE AN XI. – Lame et monture du sabre précédent. Fourreau en cuir noir avec garnitures en laiton.

SABRE DE CAVALERIE LEGERE, MODELE AN XI. – Lame courbe, de 88 cent. ; 51 mil,9 de flèche; 2 pans creux. Monture en laiton; garde à deux branches latérales, à oreilles et à quillon; poignée recouverte en basane, retenue au milieu par 2 clous en laiton, à tête demi-olive. Fourreau en tôle de fer, avec fût en bois. Bracelets arrondis faisant corps avec leurs pitons ; anneaux plus forts; cuvette à vis.

SABRE D’INFANTERIE, DIT BRIQUET, MODELE AN XI. – Ne diffère du modèle an IX que par les cordons de la poignée, qui sont plus gros, et par le bouton de quillon.

SABRE DE SAPEUR, MODELE AN XI. – Lame de 731 mil., légèrement courbe ; 2 pans creux, le dos taillé en scie. Monture en laiton, croisière sans branches, poignée à tête d’aigle ou de coq. Fourreau en cuir noir avec fût en bois; bout et chape en laiton.

SABRE DE GRENADIER A CHEVAL (GARDE IMPERIALE). – Lame dite à la Montmorency, modèle 1802. Monture en laiton, grenade entre les 3 branches latérales. Fourreau en cuir noir, presque entièrement recouvert en laiton, avec dard en fer.

SABRE DE CHASSEUR A CHEVAL (GARDE IMPERIALE) . – Lame à peu près la même que celle du sabre de cavalerie légère modèle an XI. Monture en laiton, à croisière, à une seule branche. Fourreau comme le précédent, sauf les dimensions et la courbure.

SABRE DE GRENADIER A CHEVAL (GARDE IMPERIALE). – Lame courbe, de 65 cent. ; 27 mil,1 de flèche, 2 pans creux. Monture en laiton, à une seule branche, à quillon; poignée en bois, recouverte en basane, avec filigrane en laiton. Fourreau en cuir noir; bout et chape à bouton, en laiton.

SABRE DE SAPEUR (GARDE IMPERIALE). – Comme celui de sapeur modèle an XI; la croisière terminée par des têtes de lion.

SABRE D’INFANTERIE, MODELE 1816, AVEC FOURREAU MODELE 1854. – Lame courbe, sans pans creux ni gouttières, avec biseau. Monture en laiton, d’une seule pièce; garde à 1 branche, avec quillon; calotte à bouton demi-olive; poignée à cordons; dos lisse. Fourreau en cuir comprimé; chape à bavettes et pontet; tirant en buffle; cône et goupille pour le bout. La chape est collée et épinglée; le bout est maintenu par le cône. Dans le modèle primitif, la chape et le bout sont collés et épinglés; il n ‘y a ni cône, ni goupille.

SABRE D’ARTILLERIE A PIED, MODELE 1816, AVEC FOURREAU MODELE 1847.- Lame droite à 2 tranchants, 2 gouttières et 1 pan creux sur chaque face ; la pointe en langue de carpe. La soie est fixée à la poignée par 3 rivets et par la rivure du pommeau; poignée à écailles. Chape et bout, à rebords.

SABRE DE TAMBOUR-MAJOR, MODELE 1822. – La fabrication de ce sabre est abandonnée au commerce. Lame courbe, à la Montmorency; 2 pans creux ; 2 gouttières. Monture en cuivre dorée, très ornée. Pas de branche. Poignée recouverte en peau de chagrin. Fourreau en cuivre doré couvert d’ornements du côté gauche. Les 2 crochets, pour le suspendre au baudrier .

SABRE DE CAVALERIE DE LIGNE MODELE 1822. – Il est le seul des sabres de cavalerie de ligne qui ait une lame courbe; 2 pans creux; 2 gouttières; dos plat.

SABRE DE CAVALERIE DE LIGNE MODELE 1816. – 4 pans creux, sans gouttière, dos arrondi, tranchant moins large que le modèle 1854; les pans creux se raccordent en arc de cercle avec les arêtes et se terminent brusquement du côté du talon; les branches latérales de la garde se terminent par des rouleaux.

SABRE DE CAVALERIE DE LIGNE MODELE AN X III. – Comme le précédent, depuis que la pointe a été ramenée au milieu, seulement la lame est plus large, le dos est plat, la calotte n’a pas de bourrelet et la virole est séparée de la garde. Nota: L’examen de la monture ne peut pas fournir dans tous les cas des caractères distinctifs, attendu que, après épuisement des pièces en magasin, tout sabre de cavalerie de ligne des modèles 1822, 1816, An XIII , qui avait besoin d’une monture, recevait une monture modèle 1854.

SABRE DE CAVALERIE LEGERE MODELE 1816. – Sans pans creux, ni gouttière; dos en baguette arrondie; coquille se terminant par un quillon.

SABRE DE CAVALERIE LEGERE MODELE AN XIII. – 2 pans creux sans gouttière; dos plat; garde avec quillon et deux oreilles; poignée sans filigrane, garnie de deux clous en laiton à tête en demi-olive; calotte avec dos se prolongeant sur toute la longueur de la poignée.

SABRE DE CANNONIER MONTE MODELE 1829. – Lame courbe à 2 pans creux et dos plat; garde à une seule branche. Dans les anciens fourreaux la lame est maintenue par un ressort fixé près de l’entrée et pressant sur le dos de la lame; on a adopté ensuite une cuvette dont les battes appuient sur les pans creux; la cuvette du premier modèle a des battes qui pincent la lame sur le tranchant; le fond de ces cuvettes diffère du fond des cuvettes pour sabres de cavalerie; il se loge dans un encastrement pratiqué au dos et à l’entrée du fourreau.

SABRE DE CAVALERIE LEGERE MODELE 1822. – Lame. Courbe, 2 pans creux arrondis au fond, 2 gouttières, dos plat. A cela près, même nomenclature que les précédents, seulement la garde n’a que deux branches latérales, le dard a une grande branche et une petite, les battes pincent dans les pans creux.

SABRE DE TROUPES A PIED, MODELE 1831, AVEC FOURREAU MODELE 1847. – Lame droite à 2 tranchants, 2 pans creux, la pointe en langue de carpe. Monture en laiton, d’une seule pièce; poignée à cordons; cloison intérieure; croisière à roulettes. Fourreau en cuir comprimé, 2 alèzes en buffle; chape à pontet, brasée sur le corps; tirant en buffle; le bout maintenu par le cône et la goupille. Dans le modèle primitif, la lame n’a pas de pans creux; il n ‘y a pas de cône au fourreau; la chape et le bout sont collés et épinglés.

SABRE DE TROUPES A PIED, MODELE 1831, DIT PETIT MODELE. – Il ne diffère du précédent que par les dimensions.

SABRE D’ADJUDANT D’INFANTERIE MODELE 1845. – Nota: Le fourreau, primitivement en cuir, est maintenant en tôle d’acier. Lame. Légèrement courbe; 2 pans creux; 2 gouttières, dont les arêtes inférieures sont prolongées jusqu ‘à la pointe; dos légèrement arrondi jusqu ‘à l’extrémité des gouttières; biseau. Monture. La calotte. La poignée (corne de buffle noircie). Le filigrane, surlié. La garde: la branche principale et les 2 branches latérales sont réunies entre elles et à la coquille par une ciselure à jour; le quillon; l’oeil à la partie supérieure de la branche. La cravate (drap rouge). Fourreau. Même nomenclature que pour le sabre précédent, seulement les battes pincent sur le tranchant.

SABRE DE SOUS-OFFICIER DE LA GARDE IMPERIALE, MODELE 1854. – Lame de 758 mil.; flèche de 25 mil,2; 2 pans creux; 2 gouttières. Garde à une branche principale et une petite branche; calotte et garde, en laiton composé de 80 parties de cuivre, 17 de zinc, 3 d’étain. Poignée, en corne de buffle, garnie d’un filigrane en laiton à 2 brins. Fourreau en cuir de vache imbibé de cire, la chair en dehors; chape et bout en laiton. Longueur totale, 922 mil,5. Poids total, 1 kil,070 ; du fourreau, 0kil,285.

SABRE DE CAVALERIE DE RESERVE MODELE 1854. – Lame. Droite; 4 pans creux, sans gouttières; dos arrondi; la pointe et les arêtes au milieu de la lame. Les pans creux, plats au fond, se raccordent brusquement avec les arêtes et se terminent en arc de cercle du côté du talon. Le talon; le dos; le tranchant; le biseau; la pointe; l’arête; les pans creux; la soie et la rivure. Monture. La calotte: la douille, la fente l’échancrure, le dos; le bourrelet; le bouton, le trou pour la soie. La poignée: le corps (bois); la basane; le filigrane; l’encastrement pour le crochet; l’ épaulement pour la virole ; les cordons. La garde: la branche principale ou de devant, le crochet, les trois branches latérales; la coquille; la virole. La Cravate (buffle). Fourreau. Le corps. Les 2 bracelets: le corps, le piton. Les 2 anneaux soudés. Le dard: les deux branches, de même longueur. La cuvette: l’entrée; le corps; les battes, pinçant sur le tranchant; le fond; les 2 rivets.

SABRE DE DRAGON MODELE 1854. – Il ne diffère du précédent que par la longueur de la lame et celle du fourreau; il est plus court de 25 millimètres.

Sabres d’officiers

SABRE D’OFFICIER DE CAVALERIE DE LIGNE, MODELE 1816. – Semblable au sabre de cavalerie de ligne modèle 1816; même longueur de lame et de fourreau. Calotte et garde en cuivre, ciselées et dorées; ornements sur la calotte, la coquille et les branches. Poignée, en bois dur recouvert de cuir noirci imitant le chagrin; filigrane composé de deux fils de laiton tordus ensemble et recouverts d’un fil d’argent doré.

SABRE D’OFFICIER DE CAVALERIE LEGERE, MODELE 1816. – Semblable au sabre de cavalerie légère modèle 1816; même longueur de lame et de fourreau. Calotte et garde en cuivre, ciselées et dorées; ornements sur la calotte, la coquille et les branches.

SABRE D’OFFICIER D’INFANTERIE, MODELE 1821. – Lame de 758 mil. ; flèche de 20 mil,3; 2 pans creux, 2 gouttières. Garde à une branche principale et une petite branche; calotte et garde en cuivre, ciselées et dorées. Poignée, en bois dur recouvert de cuir noirci imitant le chagrin; filigrane en argent doré. – Fourreau en cuir de vache noirci; chape et bout en cuivre, dorés. Longueur totale, 915 mil,9. Poids total, 0kil,979; du fourreau, 0kil,218. Ce sabre non doré a servi longtemps à l’armement des adjudants d’infanterie.

SABRE D’OFFICIER DE CAVALERIE LEGERE MODELE 1822. – Même nomenclature que le sabre de la troupe, sauf les différences indiquées ci-après : Monture. Poignée en corne de buffle, filigrane doré; garde en laiton doré; ornements sur la calotte, la coquille et les branches. Fourreau. Bracelets mobiles. Poids: Sans fourreau, 1 kilo,715.

SABRE D’OFFICIER D’INFANTERIE, MODELE 1845. – Il ne diffère du sabre d’adjudant d’infanterie modèle 1845 avec fourreau en cuir, que par la dorure.

SABRE D’OFFICIER SUPERIEUR D’INFANTERIE, MODELE 1845. – Lame droite à 2 tranchants; 4 pans creux; 2 gouttières au milieu de la lame, prolongées par des arêtes jusqu’à la pointe. Monture en laiton; garde dorée et ciselée, avec branche principale et petite branche latérale formant coquille; cravate en buffle. Fourreau en tôle d’acier.

SABRE D’OFFICIER DE CAVALERIE DE RESERVE ET DE DRAGONS MODELE 1854. – Lame. Semblable à celle du sabre de cavalerie de réserve modèle 1854, mais plus légère. Les pans creux commencent au talon et se terminent à 3 centimètres de la pointe. Longueur O m,975. Monture. Semblable à celle du sabre de cavalerie de réserve modèle 1854; polgnée en corne de buffle, ornée d’un filigrane doré; garde dorée; ornements sur la calotte, la coquille et les branches. Fourreau. Même nomenclature que celui du sabre de cavalerie de réserve modèle 1854. Bracelets mobiles. Poids: Sans fourreau, 1 kilo,150; avec fourreau, 1 kilo,850.

SABRE D’OFFICIER SUPERIEUR D’INFANTERIE MODELE 1855. – Lame. Droite, à deux tranchants, longue de 860 mil.; 4 pans creux; 2 gouttières au milieu de la lame, prolongées par des arêtes jusqu’à la pointe. Monture. Garde dorée et ciselée, avec branche principale et deux branches latérales formant coquille. Cravate (buffle). Fourreau. En tôle d’acier. Poids: Sans fourreau, 975 gr.; avec fourreau, 1 kilo,410.

SABRE D’OFFICIER D’ETAT-MAJOR MODELE 1855. – Même nomenclature que le sabre d’officier de cavalerie de réserve et de dragons modèle 1854, seulement la lame est plus courte (945 mil.) et la garde, moins développée. Poids: Sans fourreau, 1 kilo,085; avec fourreau, 1 kilo,710.

SABRE D’OFFICIER D’INFANTERIE MODELE 1855. – Même nomenclature que le sabre d’adjudant modèle 1845, seulement la lame est un peu moins large, les pans creux sont plats au fond et les gouttières s’arrêtent à 145 mil. du talon; la poignée est dorée. Poids: Sans fourreau, 875 gr.; avec fourreau, 1 kilo,270.

Epées

EPEE DE SOUS-OFFICIER DU GENIE, MODÈLE 1816. – Lame droite à 2 tranchants; 4 pans creux, sur la moitié de la longueur. Garde en laiton à une branche; une grenade découpée orne la demi-coquille extérieure; quillon ; pommeau à entaille pour le crochet; poignée en bois recouvert en entier de deux doubles filigranes de grosseurs différentes. Fourreau en cuir comprimé; la chape et le bout sont collés sans être épinglés. Depuis 1855, la demi-coquille intérieure est mobile et se rabat à volonté.

EPEE DE SOUS-OFFICIER ET DE BRIGADIER DE GENDARMERIE, MODELE 1853. – Lame, celle de l’épée de sous-officier du génie modèle 1816. Garde et poignée en laiton d’une seule pièce; pommeau sphérique; guirlandes et torsade; la coquille fixe, estampée en relief, d’une aigle entourée de drapeaux ; la coquille mobile, unie, se rabattant à volonté sur la lame au moyen d’un ressort. – Fourreau, celui de l’épée de sous-officier du génie modèle 1816.

EPEE DE SOUS-OFFICIER MODELE 1857. – Lame. Droite à 2 tranchants; 4 pans creux, sur la moitié de la longueur. Monture. La garde (en laiton): la branche, le crochet et son embase, le quillon, la demi-coquille fixe avec une grenade, la demi-coquille mobile et ses goupilles de charnière; le poussoir et son ressort; la boîte et ses 2 vis. Le pommeau, l’entaille pour le crochet. La poignée: le corps (bois) recouvert en entier de deux doubles filigranes de grosseurs différentes. La virole supérieure. La virole inférieure. La cravate (buffle). Fourreau (en cuir comprimé). Le corps. La chape: l’entrée, le filet; le crochet et sa tige; l’écrou de chape et sa vis. Le bout: le filet, le bouton. Le cône et sa goupille. La chape et le bout sont collés sans être épinglés. Nota: L’épée de sous-officier modèle 1857 a remplacé l’épée de sous-officier du génie modèle 1816 dont elle ne diffère que par la mobilité de l’une des demi-coquilles.

Epées d’officiers

EPEES DE GENERAL ET D’OFFICIER D’ETAT-MAJOR, MODELE 1816. – Lame en losange, de 866 mil. Garde avec branche principale et petite branche ; pommeau et viroles de la poignée, en cuivre ciselé et doré, avec ornements ; demi-coquille mobile; poignée en bois dur entouré d’écaille, pour épée de général, et recouvert de peau de chagrin noircie, pour officier d’état-major ; filigrane en argent doré. Fourreau en cuir de vache noirci, avec garnitures en cuivre ciselé et doré. Longueur totale, 1 m,042. – Poids total, 0 kil,872; du fourreau garni, 0 kil,145.

EPEE D’OFFICIER DE TROUPES, MODELE 1816. – Lame en losange, de 812 mil,4 ; 4 pans creux, allant du talon au milieu de la lame. Garde à 1 branche ; les deux demi-coquilles, fixes; poignée en bois dur recouvert de filigrane d’argent doré; les autres parties de la monture, en cuivre doré. Fourreau, en cuir de vache noirci, avec garnitures en cuivre doré. Longueur totale, 983 mil,64. Poids total, 0 kil,830; du fourreau garni, 0 kil,141.

EPEE D’OFFICIER, MODELE 1845. – Lame, monture et fourreau, comme l’épée de sous-officier du génie modèle 1816 ; à demi-coquille mobile. Les garnitures sont dorées.

EPEE D’OFFICIER D’ETAT-MAJOR, DITE A CISELURES, MODELE 1845. – Elle est devenue l’épée d’officier d’état-major modèle 1855, dont elle ne diffère que par les dorures qui sont brillantes, par le dessin des ornements et par le fourreau qui est en cuir ordinaire.

EPEE D’OFFICIER D’ETAT-MAJOR MODELE 1855. – Lame. Droite, longue de 870 mil.; 2 tranchants; une arête au milieu ; la section est un losange Sur toute la longueur.

Lances

MODELE 1812. – Longueur totale, 2 m,761. Fer plat, de 217 mil., à 2 tranchants; 2 pans creux. Douille en fer à longues branches. 3 vis porte-étendard, à tête ronde et percée.

MODELE 1816. – Longueur totale, 2 m,840; poids total, 2 kil,200. Elle diffère de la lance modèle 1823, en ce que les branches sont beaucoup plus courtes et en ce que la lame n’est fixée sur la hampe que par 3 vis à tête fendue et par l’une des 3 vis porte-étendard. Les 3 vis à tête fendue ne sont pas arrondies en goutte de suif; elles sont limées suivant l’arrondissement de la hampe.

MODELE 1823. – Longueur totale, 2 m,840; poids total, 2 kil,320. Lame à 3 pans creux et à 3 arêtes; la grande et la petite branche de la douille ; 9 vis à tête fendue et arrondie en goutte de suif; 3 vis à boucle ou vis porte-étendard. Le sabot et ses 4 vis. Logements de la hampe pour les branches du fer et du sabot.

Cuirasses

MODELES ANTERIEURS AU MODELE 1825. – Ils ne diffèrent pas essentiellement de ce dernier modèle, quant à la forme et aux dimensions principales. Les cuirasses sont faites seulement pour deux tailles. Elles ne résistent pas à la balle du fusil d’infanterie, même à la distance de 100 mètres. Clous rivés, en laiton, sans agrafes; la garniture intérieure, attachée à un cordon fixé par les clous rivés. Pas de gouttières autour de l’échancrure du col et des entournures. Ecusson en cuivre rouge sur les cuirasses des cuirassiers de l’ex-garde royale.

CUIRASSE MODELE 1825. – Elle est en étoffe d’acier et de fer; on la distingue aisément des deux autres par la forme et par le poids; la taille est moins dessinée; il n ‘y a pas de bouton de ceinture ni de support de plastron. Les plastrons de cuirasse modèle 1825 pèsent environ 2 kil. de plus que les plastrons des cuirasses 1855 et 1854.

CUIRASSE DE CARABINIER, MODELE 1825. – Comme la cuirasse de cuirassier, modèle 1825. Sur le plastron et Sur le dos, une feuille de placage en laiton, soudée à l’étain; 10 clous rivés de placage, dont 6 pour le plastron et 4 pour le dos. Plaque d’ornement; le soleil, les rayons. L’écusson, mis sous le second empire, porte l’aigle impériale entourée de lauriers. Poids maximum de la cuirasse complète (1ere taille), 10 kil,290.

CUIRASSE MODELE 1854. – Ne diffère de la cuirasse modèle 1855 que par le degré d’ornement qui sui le contour du plastron et du dos, par un plus grand nombre de clous rivés et par le bouton de giberne.

CUIRASSE DE CUIRASSIER MODELE 1855. – Le plastron: l’échancrure du col; les épaulières; les entournures; les flancs; le busc; la ceinture; les gouttières. Les 2 boutons de bretelles, le boutont de ceinture ( en laiton). Les 8 clous rivés (en laiton), 6 à tête ronde et 2 à tête plate. Les 2 rivets (en fer) . Les 10 agrafes: le crochet, la rosette. Le dos: l’échancrure du col; les épaulières; les supports de plastron. les entournures; les flancs; l’arête rentrante, les gouttières; les 2 bretelles. Pour chaque bretelle: 1 corps (cuir) et ses deux bourrelets; 1 porte-chaînette, 2 chaînettes et une plaque à 2 boutonnières (laiton); 1 bout (cuir) ; 4 clous à tête ronde, 2 pour les chaînettes, 2 pour le bout; 4 rosettes. La grande courroie de ceinture. La petite courroie de ceinture, la boucle. Les 16 clous rivés à tête ronde (laiton) dont 4 pour les porte-chaînettes et 4 pour les courroies de ceinture. Les 10 agrafes. Les 2 rosettes. Le plastron et le dos sont en acier fondu. Nota: La matelassure ayant été remplacée par le gilet pour le port de la cuirasse, le crochet des agrafes a été enlevé et on n’ a laissé subsister que la rosette (Note ministérielle du 6 septembre 1860). Sur les cuirasses de fabrication récente les rosettes du plastron ont elles-mêmes été supprimées ainsi que les 2 clous rivés à tête plate et les 2 rivets en fer.

CUIRASSE DE CARABINIER, MODELE 1855. – Comme la cuirasse de cuirassier modèle 1855. Les ornements sont les mêmes qu’au modèle 1825. Poids maximum de la cuirasse complète (1ere taille), 8 kil,840.

HACHE DE CAMPEMENT (elle ne fait plus partie de l’armement depuis le 24 octobre 1864). C’est un outil et non une arme. Le fer, la tête, l’œil, le tranchant, la gorge. Le manche, le corps, le dégagement.

Poinçons et estampilles des armes blanches

SABRES ET EPEES. – Sur le dos de la lame (sabres), sur la face extérieur de la lame (épées), l’indication de la manufacture, le mois et l’année de la fabrication, le modèle de l’arme: Mr de Châtellerault -avriI1877 – Cavie légère – Mle 1822. – Sur la face intérieure de la garde, le poinçon du directeur et celui du contrôleur principal. Le sabre d’adjudant modèle 1845 porte seul un numéro matricule de manufacture appliqué sur le plat de la coquille du côté interne.

CUIRASSES. – A l’intérieur du plastron et du dos, parallèlement au bord inférieur et à 30 mil. environ, l’indication de la manufacture, le mois et l’année de fabrication, les indications de taille et de largeur et le numéro matricule: Mre d’armes de Châtellerault, juillet 1877- 2e taille, 2e largeur, N° 4203. – Extérieurement, respectivement près des angles droit et gauche de l’épaulière gauche du plastron et du dos, le poinçon du directeur et celui du contrôleur principal.